Concept

Dicamba

Résumé
Le dicamba est un désherbant organochloré actif sur un certain nombre d'adventices dicotylédones. Il a été déclaré en tant qu'herbicide aux États-Unis en 1967 et a depuis été communément utilisé aussi bien en agriculture que dans les secteurs industriels et résidentiels. C'est un dérivé du benzène, ou plus précisément de l'acide benzoïque. Il est produit par de nombreuses entreprises (25 fabricants aux États-Unis en 2010) et commercialisé sous diverses marques, notamment Banvel, Diablo, Oracle et Vanquish. Les principaux producteurs à l'échelle mondiale sont BASF, Changqing Agrochemical, DuPont, Monsanto, Syngenta et Yangnong Chemical. Le dicamba fait partie des herbicides agissant comme une phytohormone. À doses infimes, il peut stimuler ou interrompre la croissance des dicotylédones. La firme Monsanto, principal producteur de dicamba dans le monde en parallèle du glyphosate (auquel certaines plantes ont développé localement une résistance), produit des espèces végétales génétiquement modifiées, résistantes au dicamba. Le dicamba est modérément toxique par ingestion pour l'homme (la DL50 orale chez le rat est de de poids de corps) et faiblement toxique par inhalation (CL50 ≥ pour le rat) ou voie cutanée (DL50 > pour le rat). De plus les effets varient selon les animaux étudiés : une étude n’a relevé aucun effet sur la reproduction de rats en captivité (exposés sur trois générations) mais chez la lapine le taux d’avortement augmente au-dessus de et le poids des fœtus diminue à 0; 0,5; 1; 3; 10 ou (distribuées du au de la gestation), avec des effets toxiques notés chez la mère. Des effets sur le foie sont notés chez la souris, mais n’ont pas été détectés chez l’homme. Le dicamba a été interdit par l’État de l'Arkansas en 2017. La compagnie Monsanto qui fait appel contre cette décision, a été déboutée en 2018. Les réserves émises à l'encontre de son utilisation relèvent de son action nocive pour la flore (et possiblement la faune) locale — le produit, volatil, pouvant être transporté sur de longues distances après épandage — et du principe de précaution, son action sur les divers organismes (dont l'homme) étant toujours à l'étude.
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