Concept

Langue des signes néo-zélandaise

Résumé
La langue des signes néo-zélandaise (, NZSL) est la langue des signes utilisée par les personnes sourdes et leurs proches en Nouvelle-Zélande. Elle est devenue langue officielle du pays en , statut qu'elle partage avec l'anglais (langue officielle de facto) et le maori. En 2018, on recense sachant cette langue, soit 0,5 % de la population totale du pays. Les premiers immigrants non-polynésiens en Nouvelle-Zélande venaient du Royaume-Uni ; ceux qui étaient sourds parlaient la langue des signes britannique, qu'ils introduisirent en Nouvelle-Zélande. Le premier professeur de langue des signes connu fut Dorcas Mitchell, qui l'enseigna aux enfants d'une famille à Charteris Bay, Lyttelton Harbour, de 1868 à 1877. En 1877 elle l'avait déjà enseigné à 42 élèves. L'année suivante on fonda à Sumner (au sud-est de Christchurch), la première école pour sourds, alors appelé le Sumner Deaf and Dumb Institution. Elle postula pour en devenir la directrice, mais sa candidature fut refusée ; le poste sera donné à Gerrit van Asch. Van Asch était d'accord avec le Congrès de Milan de 1880 tenu par les enseignants des sourds (auquel aucun sourd ne fut invité), qui déclara que l'enseignement ne doit être qu'oral et que la langue des signes devait être interdite. Il n'accepta aucun élève qui pouvait signer, il n'y en avait donc que 14 à l'école à ses débuts. Ce fut la politique de l'école jusqu'en 1979. Un documentaire sur l'école produit dans les années 1950 ne mentionne pas la langue des signes. On mène des politiques similaires dans les écoles pour sourds de Titirangi et de Kelston, qui ouvriront leurs portes en 1940 et 1958, respectivement. Les enfants utilisèrent la langue des signes en secret et en dehors de l'école, développant en un siècle la langue des signes néo-zélandaise, largement seuls et sans intervention adulte. Les principaux refuges de ceux qui signaient étaient les clubs pour sourds dans les grandes villes du pays.
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