Concept

Province du Dauphiné

Résumé
La province du Dauphiné est une ancienne province française intégrée au royaume de France en vertu du traité d'union du Dauphiné à la France en 1349, et dissoute par le décret de la division de la France en départements en 1790, lors de la Révolution française. Ses habitants sont les Dauphinois. thumb|Le dauphin Humbert II Le vaste Dauphiné de Viennois n'avait pas manqué d'attirer l'attention des rois de France. Les Capétiens intervinrent de plus en plus ouvertement, notamment à propos de conflits frontaliers ou d'hommages contestés. Philippe le Bel alla jusqu'à infliger des amendes à des sujets du dauphin. Mieux que cela, moyennant une pension, il obtint d'Humbert , devenu son homme lige, qu'il fournisse un contingent d'hommes d'armes. Guigues VIII de La Tour du Pin (1309-1333), dauphin de Viennois, épousa en 1323 Isabelle de France (1312-1348), la fille du roi de France Philippe V le Long. Philippe VI de Valois, devenu roi de France à son tour, allait trouver dans la politique d'Humbert II (1333-1349), qui avait succédé à son frère Guigues VIII, l'occasion décisive. Ce dernier, de goût fastueux et artiste, conduisit le gouvernement du Dauphiné à un train que ses finances ne purent suivre. Il lui fallut recourir au seul moyen qui lui restait : vendre les seigneuries qui constituaient ses états. Le roi de Sicile, puis le pape Benoît XII, sollicités, ne donnèrent pas suite. Philippe VI, bien qu'accaparé par les débuts de la guerre de Cent Ans, réagit immédiatement. Établi à Sainte-Colombe, il s'imposa comme le seul acquéreur. Deux traités furent préparés sans aboutir. Mais de nouveaux frais engagés pour une croisade (1345-1347), la mort de son épouse la dauphine Marie des Baux (1346) et l'absence de tout héritier décidèrent Humbert II à abandonner le pouvoir sans plus attendre (son fils étant mort à l'âge de deux ans en 1335). Un troisième traité fut signé le , habilement négocié par le protonotaire du roi, Amblard de Beaumont. Le Dauphiné de Viennois était confié au petit-fils de Philippe VI, Charles, moyennant et une rente annuelle de .
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