Scepticisme moralLe scepticisme moral est une classe de théories méta-éthiques dont tous les membres impliquent que personne n'a de connaissance morale. De nombreux tenants du scepticisme moral avancent également la plus forte assertion modale que la connaissance morale est impossible. Le scepticisme moral s'oppose particulièrement au réalisme moral qui pose qu'il existe des vérités morales objectives connaissables. Parmi les défenseurs de quelques formes de scepticisme moral figurent David Hume, Friedrich Nietzsche, Max Stirner, J.
Cognitivism (ethics)Cognitivism is the meta-ethical view that ethical sentences express propositions and can therefore be true or false (they are truth-apt), which noncognitivists deny. Cognitivism is so broad a thesis that it encompasses (among other views) moral realism (which claims that ethical sentences express propositions about mind-independent facts of the world), ethical subjectivism (which claims that ethical sentences express propositions about peoples' attitudes or opinions), and error theory (which claims that ethical sentences express propositions, but that they are all false, whatever their nature).
Intuitionnisme moralL'intuitionnisme moral est en méta-éthique la doctrine selon laquelle il existe des vérités morales indépendantes de notre esprit (réalisme moral) et nous pouvons les connaître immédiatemment par intuition. L'intuitionnisme moral a notamment été soutenu par des philosophes britanniques (Henry Sidgwick et George Edward Moore). Dans The Methods of Ethics (1874), Henry Sidgwick définit l'intuitionnisme moral, auquel il adhère, en lien avec la conscience morale.
Distinction fait-valeurLa distinction fait-valeur est au cœur des débats épistémologiques sur la possibilité de l'objectivité dans les sciences. Elle recoupe partiellement la distinction entre énoncés descriptifs et prescriptifs, sans toutefois nécessairement coïncider avec celle-ci. Le Cercle de Vienne, défenseur, dans la première moitié du , du positivisme logique, affirmait que l'on pouvait distinguer de façon tranchée entre les jugements factuels et les jugements de valeur.
Universalisme moralL'universalisme moral (aussi appelé objectivisme moral ou moralité universelle) est la position méta-éthique qu'un système d'éthique s'applique universellement, c'est-à-dire pour « tous les individus dans la même situation », indépendamment de la culture, de la race, du sexe, de la religion, de la nationalité, de l'orientation sexuelle ou tout autre élément distinctif. L'universalisme moral s'oppose au nihilisme moral et au relativisme moral. Cependant, à l'instar de l'utilitarisme, toutes les formes d'universalisme moral ne sont pas absolutistes ou moniste.
Quasi-réalismeLe quasi-réalisme est une théorie méta-éthique comportant deux thèses : Les jugements moraux ne désignent pas des propriétés réelles d'actions ou de personnes. Les jugements moraux projettent des attitudes émotionnelles comme si elles étaient des propriétés réelles d'actions ou de personnes. Le quasi-réalisme est une forme de non-cognitivisme et d'expressivisme. Il s'oppose à d'autres formes de non-cognitivisme (tels que l'émotivisme et le prescriptivisme universel) ainsi qu'aux diverses formes de (incluant le réalisme moral et le subjectivisme moral).
Moral sense theoryMoral sense theory (also known as moral sentimentalism) is a theory in moral epistemology and meta-ethics concerning the discovery of moral truths. Moral sense theory typically holds that distinctions between morality and immorality are discovered by emotional responses to experience. Some take it to be primarily a view about the nature of moral facts or moral beliefs (a primarily metaphysical view)—this form of the view more often goes by the name "sentimentalism".
Théorie du commandement divinLa théorie du commandement divin (ou encore du volontarisme théologique) est une position méta-éthique qui consiste à fonder la morale sur la volonté divine : ce qui est bien et mal, c'est ce que Dieu veut. En d'autres termes : ce qui est juste coïncide avec ce que Dieu veut. Mark Murphy souligne toutefois que les partisans du volontarisme théologique n'ont pas tous une conception de la volonté divine comme commandement imposant le bien ou le mal (ce qui est le propre de la « théorie du commandement divin »).
Théorie de l'observateur idéalLa théorie de l'observateur idéal est une position méta-éthique qui prétend que : Les phrases éthiques expriment des propositions. Quelques-unes de ces propositions sont vraies. Ces propositions portent sur les attitudes d'un hypothétique « observateur idéal ». En d'autres termes, la théorie de l'observateur idéal affirme que les jugements éthiques devraient être interprétés comme des déclarations sur les jugements que ferait un observateur neutre et pleinement informé ; « X est bien » signifie « un observateur idéal approuverait X ».
Bien (philosophie)vignette|La Bonté (1839). Plâtre (Surmoulage) au musée François Rude de Dijon. Le Bien est, avec l'Un et le Vrai, l'un des trois transcendantaux de la Scolastique ; il est surtout de nos jours la valeur normative de la morale, avec comme opposé le Mal. La détermination de ce qui est bien ou mal, à distinguer de ce qui fait du bien, de ce qui fait mal, peut se faire dans le cadre des règles de civilité, de l'honneur, de l'utilité collective, de l'intérêt public, ou au contraire particulier.