Ārya-SamājL'Ārya-Samāj, qui signifie en sanskrit « la noble société », désigne un mouvement réformateur de l'hindouisme fondé à Bombay au . Son fondateur Svāmī Dayānanda Sarasvatī (de son vrai nom Mula Shankar) (1824-1883) était issu d'une famille de brahmanes du Kâthiâwar. C'est en voyant, au cours d'une veillée dans un temple shivaïte, les rats dévorer les offrandes qu'il commença à s'interroger sur la réalité des divinités hindouistes. Il se fait sâdhu à l'âge de vingt ans et mène une vie d'ascète errant.
Brahmanavignette Les Brahmanas (sanskrit : sa), sont des explications rituelles du Brahman fondamental, contenant des commentaires de prose sur les textes védiques. Ils sont considérés comme des textes annexes aux quatre Védas ; d'ailleurs de nombreuses écoles philosophiques en Inde avaient leur propre brahmana. Certains ont été composés, estime-t-on entre les Ils tirent leur nom de l'interprétation qu'ils font du Brahman, entendu ici comme les mantras des Védas. Aitareya-brâhmana (800 av. selon Bremmer, 700 av.
SâmkhyaSāṃkhya (en devanāgarī : सांख्य ) ou Sāṅkhya, terme sanskrit, est connu aujourd'hui comme une école de la philosophie indienne orthodoxe (āstika) ou plus particulièrement comme un des six darśana. Il a été codifié dans la Sāṃkhyakārikā composée au ou de l'ère courante par Īśvarakṛṣṇa. Le Sāṃkhya est traditionnellement couplé au yoga de Patañjali systématisé dans les Yogasūtra, qui en sont l'aspect considéré comme pratique. Kapila, dont on sait peu de chose, est donné comme le fondateur du « système Sāṃkhya ».
IshvaraIshvara (sanskrit IAST : Īśvara ; devanāgarī: ईश्वर ; « le seigneur suprême » ; prononcé comme /ī:sh vərə/), parfois transcrit Îshwara, Ishwar, Isvara, et aussi dénommé Isha, est un terme qui signifie Seigneur dans l'hindouisme. Il est parfois associé au nom d'un dieu par respect envers lui comme dans Ishvarakrishna. C'est Il est, selon Sri Aurobindo, ; selon Ramana Maharshi, c'est « l'âtman cosmique ». Ishvari (Īśvarī), sa shakti, est la « Souveraineté divine » assimilée à Kali, Sarasvati, Lakshmi.
Sama-VédaLe Sāmaveda (sanskrit devanagari : सामवेद) est le « Véda des modes de cantillation ». La Sāmaveda-samhitā est la seconde des quatre collections (samhitā) du Quadruple-Véda, les trois autres étant le Rig-Véda, Arthava Veda et le Yajur-Véda. La lente évolution du sacrifice védique (le yajña) et sa progressive complication invitent les brahmanes chargés de son exécution à spécialiser leurs rôles respectifs de récitant (hotṛ), de chanteur (udgātṛ) et d'officiant (adhvaryu).
Atharva-VédaL'Atharva-Véda ou Atharva-veda ou encore Atharvaveda (अथर्ववेद en sanskrit devanagari, tatpuruṣa composé d'atharvan, ici un groupe de Rishis, et de veda, signifiant « connaissance ») est un texte sacré de l'hindouisme qui reconnaît en lui le « quatrième Veda ». Il comprend 731 hymnes, et se compose d'incantations, de chants, de charmes magiques et de prières ; ses deux dernières śākhā (recensions) se nomment respectivement Śaunaka et Paippalāda.
RudraRudra (devanagari: रुद्र) est un dieu du Rig-Véda, associé à la nature sauvage, au vent, à la tempête et à la médecine. Maître des animaux, il est à la fois chasseur de gibier (mriga-vyadha) et maître du bétail (Pashupati). Il est l'archer divin avec comme attribut principal l'arc d'Indra. Le nom du dieu rudrá- se superpose exactement à l'adjectif latin rullus « rustre ». La forme adjectivale sanskrite raúdra- renvoie à « ce qui est sauvage », c'est-à-dire « non ordonné », « in-culte ».
Gāyatrī mantravignette|Le Gayatri Mantra écrit en devanagari. vignette|Récitation du mantra Gayatri. Durée : . vignette|Une représentation peinte du Gāyatrī mantra par le peintre indien Ravi Varmâ, réalisée vers 1900. Le Gāyatrī (गायत्री gāyatrī) mantra, aussi appelé Sāvitrī Mantra, provient du Rig-Véda, . Il est considéré comme le plus sacré du Veda, les textes ancestraux de l'hindouisme. Selon la tradition, c’est le Rishi Vishvamitra qui l’a composé dans sa forme actuelle.
Vedic priesthoodPriests of the Vedic religion are officiants of the yajna service. Yajna is an important part of Hinduism, especially the Vedas. Persons trained for the ritual and proficient in its practice were called (ऋत्विज् 'regularly-sacrificing'). As members of a social class, they were generically known as vipra 'sage' or kavi 'seer'. Specialization of roles attended the elaboration and development of the ritual corpus over time. Eventually a full complement of sixteen s became the custom for major ceremonies.