Shide (shinto)Un est une banderole de papier en forme de zigzag, souvent attachée à un shimenawa ou à un tamagushi, et utilisée dans des rituels shinto. Un de ces rituels populaires utilise un haraegushi, ou « baguette magique de foudre », orné de shide. Un prêtre shinto agite le haraegushi au-dessus d'une personne, d'un objet, ou d'un bien nouvellement acheté, tel un bâtiment ou une voiture. La baguette magique ondule à un rythme lent, mais avec suffisamment de force pour que les bandes de shide bruissent à chaque passage.
GagakuLe désigne l'ensemble des répertoires de la musique de cour du Japon. Il comprend des répertoires orchestraux, des chants et de la danse, et peut être mis en opposition au , la musique folklorique, « populaire ». À l'origine, au en Chine, le caractère 雅 (yà en chinois) était utilisé dans deux noms composés distinguant des poèmes de célébration (dà yà) de poèmes de divertissement (xiao yà) et est donc associé à deux fonctions distinctes : rituelle et profane.
Goheithumb|200px|Gohei devant un sanctuaire à Uji. Un est, dans les rituels shinto, un objet dédié aux kamis. Il est constitué de deux shide, bandes de papier plié, fixées à un pilier de bambou ou pendues au bout d'une baguette de purification. Ils se trouvent également fixés aux shimenawa mais se présentent aussi sous forme de guirlandes. À l'origine, il s'agissait de vêtements de tissu, exposés en offrande aux dieux. Ils sont devenus avec le temps des reliques d'essence divine, vénérées et utilisées pour repousser ou capter les esprits malveillants.
Miko (shintoïsme)vignette|Des miko en tenue de cérémonie.|alt=Photo couleur de deux jeunes femmes de trois-quart dos, debout, portant un haut blanc, une sorte de jupe longue rouge, et une épingle à cheveux ornée de fleurs au-dessus de leur front. Les sont, au Japon, de jeunes femmes au service d'un sanctuaire shintoïste. Elles assistent les prêtres shintō dans leurs tâches cléricales quotidiennes et accueillent les visiteurs des lieux saints. L'origine du terme « » n'est pas clairement établie.
NôLe théâtre nô ou est un des styles traditionnels du théâtre japonais venant d'une conception religieuse et aristocratique de la vie. Le nō allie des chroniques en vers à des pantomimes dansées. Arborant des costumes somptueux et des masques spécifiques (il y a 138 masques différents), les acteurs jouent essentiellement pour les shoguns et les samouraïs. Le théâtre nō est composé de drames lyriques des , au jeu dépouillé et codifié. Ces acteurs sont accompagnés par un petit orchestre et un chœur.
Sanctuaire shintovignette|Le sanctuaire Izumo Taisha est le plus vieux sanctuaire shintoïste. Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami. On parle parfois aussi de , ou simplement , voire de . vignette|Plan d'un sanctuaire. À l'entrée d'un sanctuaire se trouve un portail généralement rouge appelé , séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible , on accède à l'intérieur du sanctuaire, via l'allée, , bordée de lanternes appelées .
Shintoïsmethumb|200px Le ou shintoïsme () est un ensemble de croyances datant de l'histoire ancienne du Japon, parfois reconnues comme religion. Elle mêle des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la plus ancienne religion connue du Japon ; elle est particulièrement liée à sa mythologie. Le terme « shintō », lecture sino-japonaise, ou kami no michi, apparut pour différencier cette ancienne religion du bouddhisme venu de Chine en 538, lorsque le roi coréen de Baekje offrit au souverain japonais (cour du Yamato) une image du Bouddha Çakyamuni.
KojikiLe est un recueil de mythes concernant l’origine des îles formant le Japon et des kamis, divinités du shintoïsme. Avec le Nihon shoki, les légendes contenues dans le Kojiki ont inspiré beaucoup de pratiques et de croyances du shintoïsme. Il est généralement considéré comme le plus ancien écrit japonais existant encore de nos jours et est entièrement écrit en langue japonaise, en caractères chinois. vignette|Édition française du Kojiki. Le Kojiki est une compilation des récits du conteur Hieda no Are par le chroniqueur Ō no Yasumaro, sur l’ordre de l’impératrice Genmei.