Concept

Lac Vostok

Résumé
Le lac Vostok (en Озеро Восто́к) est le plus grand des lacs subglaciaires de l'Antarctique. Il se situe en dessous de la station soviétique puis russe de Vostok, dont la surface de l'inlandsis se situe à cet endroit à d'altitude. La surface de ce lac d'eau douce est à approximativement en dessous de la surface de la glace, ce qui la place à approximativement en dessous du niveau de la mer. vignette|gauche|La station Vostok. Le lac Vostok mesure de long et de large dans ses dimensions les plus larges et a une superficie de . Plus petit que le lac Ontario, le lac Vostok fait néanmoins trois fois son volume. Sa profondeur moyenne est de et son volume estimé est de . Le lac est divisé en deux bassins profonds, reliés par une sorte de col se situant environ à sous l'eau, alors que la profondeur est de dans le bassin nord et de dans celui au sud. L'eau du lac Vostok reste liquide grâce au flux géothermique, à la pression et à l'isolation par l'épaisse couverture de glace. L'eau du lac est peut-être isolée de tout contact avec l'extérieur depuis des millions d'années, ce qui en ferait une structure fossile tout à fait remarquable. On a tout d’abord pensé que la même eau du lac était présente depuis sa formation, ce qui donnerait une durée de rétention de l'ordre du million d'années. D'autres recherches, menées par Robin Bell et Michael Studinger de l'Observatoire de la Terre Lamont–Doherty de l'université Columbia ont suggéré qu'une partie de l'eau du lac gèle en permanence et est entraînée par le déplacement de l'inlandsis de l'Antarctique. La partie liquide serait renouvelée par l'apport géothermique du fond et par la fonte de la glace sous haute pression. L'estimation de la durée de renouvellement de l'eau du lac est alors fixée à une moyenne de . La plupart des scientifiques pensent que l'écosystème probable pourrait être lui-même très différent de la vie ailleurs à la surface de la Terre du fait : des conditions particulières qui y règnent : température basse (), pression élevée, environ 360 bars, absence de lumière, grande quantité de gaz dissous (milieu très oxygéné) ; du long isolement écologique lié à la grande stabilité du manteau glaciaire.
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