Philosophie occidentaleLa philosophie occidentale désigne la pensée philosophique et son élaboration en Occident, se distinguant ainsi de la philosophie orientale ou d'autres tendances diverses observées chez plusieurs peuples autochtones. Le terme est récent et est inventé pour désigner la pensée philosophique de la civilisation occidentale depuis ses racines grecques, en Grèce antique (voir philosophie antique) et couvrant éventuellement une grande partie du globe incluant l'Amérique du Nord et l'Australie.
Philosophie en Grèce antiqueLa philosophie en Grèce antique commence au et se poursuit à l'époque hellénistique, lorsque la Grèce est intégrée dans l'Empire romain. Présocratiques École ionienne (philosophie) École milésienne Thalès de Milet École pythagoricienne Pythagore École éléatique Xénophane de Colophon (fondateur de l'école éléatique) Parménide d'Élée (considéré comme le fondateur de l'ontologie) Zénon d'Élée Atomisme Leucippe Démocrite Sophiste Socrate Platon Aristote Philosophie hellénistique Stoïcisme Zénon de Cition Scept
École pythagoricienneL’école pythagoricienne fondée par Pythagore (580-495 av. J.-C.) en Grande-Grèce constitue une confrérie à la fois scientifique et religieuse : le pythagorisme repose en effet sur une initiation et propose à ses adeptes un mode de vie éthique et alimentaire, ainsi que des recherches scientifiques sur le cosmos. Bien que le terme d'école philosophique soit contesté et qu'on préfère généralement parler de secte pour le pythagorisme, cette association religieuse, politique et philosophique dura neuf ou dix générations, et a joui d'une très grande notoriété aussi bien dans l'antiquité grecque que romaine.
IsocrateIsocrate, en grec ancien / Isokrátês (Athènes 436 – 338 av. J.-C.), est l'un des dix orateurs attiques. Diogène Laërce dit de lui qu'il est de six ans plus vieux que Platon. Il fut le fondateur d'une école de rhétorique célèbre, qui forma nombre d'orateurs. Son idéal de culture, qu'il appela philosophie, enseignait que l'art de bien parler passait par l'art de bien penser. Il s'opposa aux physiciens naturalistes du , aux sophistes et à Platon. Assoiffé de connaissance, Aristote commença par suivre les cours d’Isocrate, avant de décider de rentrer à l’Académie de Platon.
Prodicos de CéosProdicos de Céos (en grec ancien / Prodikos) est un philosophe présocratique grec né entre 470 et et mort après Il naît à Ioulis, patrie de Simonide, Bacchylide et Érasistrate, l'une des quatre villes de l'île de Céos. Il fut plusieurs fois ambassadeur pour sa cité à Athènes, et y donna des conférences qui lui valurent notoriété et richesse. Sophiste, mais aussi sémanticien, il s'attacha à définir le sens des mots et à distinguer des mots qui semblaient être synonymes, ce qui lui valut la considération de Socrate, qui semble l'épargner de son ironie à l'égard des sophistes.
Philosophical skepticismPhilosophical skepticism (UK spelling: scepticism; from Greek σκέψις skepsis, "inquiry") is a family of philosophical views that question the possibility of knowledge. It differs from other forms of skepticism in that it even rejects very plausible knowledge claims that belong to basic common sense. Philosophical skeptics are often classified into two general categories: Those who deny all possibility of knowledge, and those who advocate for the suspension of judgment due to the inadequacy of evidence.
Éthique à NicomaqueL’Éthique à Nicomaque (en Ἠθικὰ Νικομάχεια, Ethiká Nikomácheia) est un ouvrage d'Aristote qui traite de l'éthique, de la politique et de l'économie. Il est, avec l’Éthique à Eudème et la Grande Morale (Magna Moralia, d'authenticité douteuse), l'un des trois principaux livres exposant la philosophie morale d'Aristote. Aristote se propose ici de rechercher le sens ultime de la vie humaine, le souverain bien, c'est-à-dire le bonheur. Cette interrogation le pousse à s'interroger sur le genre de vie et les conduites les plus susceptibles de rendre heureux.
PathosPathos est un mot grec (πάθος) qui signifie « souffrance, passion, affect, douleurs » Le pathos désigne un des trois moyens de persuasion du discours dans la rhétorique classique depuis Aristote, quelques siècles avant Jésus-Christ. Tandis que le pathos est une méthode de persuasion par l'appel à l'émotion du public, l'ethos renvoie sa force de persuasion à l'intégrité de l'orateur. C’est souvent par les passions que triomphe l’éloquence ; pour les maîtriser, l’orateur doit connaître les ressorts et les moyens qui servent à les exciter ou à les calmer.
Gorgias (Platon)Gorgias est un dialogue de Platon, ayant pour sous-titre De la rhétorique même s'il ne s'agit pas d'un traité sur l'art d'écrire, parler ou composer un discours. Il s'agit d'examiner la valeur politique et morale de la rhétorique. Deux thèses s'affrontent : celle de Gorgias, sophiste qui enseigne la rhétorique et considère que « l'art de bien parler » est le meilleur de tous les arts exercés par l'homme, contre celle de Socrate, qui dénonce la sophistique comme un art du mensonge.
Rhétorique (Aristote)La Rhétorique est un ouvrage du philosophe grec Aristote, composé probablement entre -329 et -323, traitant de l’art oratoire (ou ), c'est-à-dire de « l'apprentissage de la capacité de discerner dans chaque cas ce qui est potentiellement persuasif ». Il est divisé en trois livres : le premier est consacré à la définition et au fonctionnement de la rhétorique, le second à la psychologie des locuteurs, et le dernier aux effets de style. La Rhétorique ne peut se comprendre que par rapport à la logique exposée dans l’Organon.