Laphasie expressive (aphasie non fluente), également appelée aphasie de Broca en neuropsychologie clinique et aphasie agrammatique en neuropsychologie cognitive.
Cette dernière est due à une lésion ou une perturbation du développement des régions antérieures du cerveau, plus précisément le gyrus frontal inférieur postérieur gauche (pour les droitiers) connu sous le nom de l'aire de Broca (correspondant aux aires 44 et 45 de Broadmann). L'aphasie expressive fait partie de la catégorie plus générale des aphasies s'exprimant par divers troubles. Il en résulte une altération ou perte du langage acquis (verbal ou écrit). L'aphasie expressive se distingue de la dysarthrie. L'aphasie expressive s'oppose classiquement à l'aphasie réceptive ou de Wernicke, qui est caractérisée par des troubles de compréhension écrite ou orale.
Tout comme l'aire de Wernicke, les limites de l'aire de Broca peuvent différer d'un individu à un autre.
En 1840, Monsieur Leborgne, admis à l'hôpital Bicêtre présentait un trouble du langage sévère malgré des capacités cognitives normales. En effet, alors qu'il semblait comprendre ce qu'on lui disait, il était connu dans le service pour ne produire qu'une seule et unique syllabe : « tan » répétée le plus souvent deux fois de suite. Les autres patients de l'hôpital l'avaient alors surnommé « Tan ». En 1861, Paul Broca, chirurgien et anthropologue français fut amené à le rencontrer à la suite d'une apparition de gangrène qui s'était développé au niveau de son membre inférieur droit, paralysé. Le patient en mourut quelques jours plus tard. Paul Broca étudia alors le cerveau de M. Leborgne et y découvrit de multiples régions qui étaient grandement « ramollies ». Le lobe frontal gauche était largement atteint, en dehors de la région orbitaire, ainsi que des structures profondes comme les corps striés. Broca remarqua toutefois que la partie moyenne du lobe frontal gauche, plus précisément la troisième circonvolution frontale était la plus touchée. Il associe donc cette partie du cerveau au trouble du langage qu'avait Monsieur « Tan ».
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Le 'cerveau humain' a la même structure générale que le cerveau des autres mammifères, mais il est celui dont la taille relative par rapport au reste du corps est devenue la plus grande au cours de l'évolution. Si la baleine bleue a le cerveau le plus lourd avec contre environ pour celui de l'homme, le coefficient d'encéphalisation humain est le plus élevé et est sept fois supérieur à celui de la moyenne des mammifères.
Laire de Broca ou aire motrice du langage selon la nomenclature officielle est l'une des deux principales zones du cerveau hominidé responsables du traitement du langage. Découverte par le médecin français éponyme Paul Broca en 1861, elle est située dans le cortex cérébral au niveau de la partie inférieure (ou « pied ») de la frontale de l'hémisphère dominant (le plus souvent à gauche, tant chez les droitiers que chez les gauchers). Elle correspond aux aires 44 et 45 de Brodmann.
Le cortex cérébral (ou écorce cérébrale), d'origine prosencéphalique, est la substance grise périphérique des hémisphères cérébraux. Il se compose de trois couches (pour l'archi- et le paléocortex) à six couches (pour le néocortex) renfermant différentes classes de neurones, d'interneurones et de cellules gliales. Le cortex peut être segmenté en différentes aires selon des critères cytoarchitectoniques (nombre de couches, type de neurones), de leur connexions, notamment avec le thalamus, et de leur fonction.
Rivier et al. report that global measures of brain connectivity estimated by introducing virtual lesions in healthy structural connectomes significantly increase the accuracy of motor recovery prediction in stroke patients when added to focal and clinical ...
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Resting-state fMRI has proven to entail subject-specific signatures that can serve as a fingerprint to identify individuals. Conventional methods are based on building a connectivity matrix based on correlation between the average time course of pairs of b ...