Concept

Free jazz

Résumé
vignette|243x243px|Archie shepp. Le free jazz (ou new thing) est une approche du jazz qui se développe tout d'abord dans les années 1950 et 1960. La musique créée par les pionniers du free jazz présente des caractéristiques très diverses. Le mouvement naît de l'insatisfaction des limites qu'établissaient le bebop, le hard bop ou le jazz modal, développés dans les années 1940 et 1950. Chacun à sa manière, les musiciens de free jazz ont tenté d'altérer, d'étendre ou de rompre les conventions du jazz, bien souvent en se défaussant des caractéristiques jusqu'ici immuables tels que l'allégeance au tempo et les changements d'accords préalablement fixés. Communément considéré comme expérimental et d'avant-garde, le free jazz peut également être vu comme une tentative de retour aux racines du jazz, notamment par la dimension religieuse et l'improvisation collective. Le mouvement free jazz est généralement associé aux innovations qu'ont apportées Ornette Coleman et Cecil Taylor dans les années 1950, ainsi que la production tardive de John Coltrane. Sont également inclus dans les pionniers du free jazz Charles Mingus, Eric Dolphy, Albert Ayler, Archie Shepp, Joe Maneri et Sun Ra. De nombreux albums de free jazz des années 1960 notamment sont sortis sous les labels ESP-Disk et Futura Marge. La première trace phonographique d'une forme d'improvisation libre est l'enregistrement de deux albums de Lennie Tristano pour Capitol en 1949, Intuition and Digression. Ces enregistrements n'auront toutefois pas d'influence directe sur le mouvement free jazz à proprement parler. La musique de Charles Mingus va aussi dans la direction du free, particulièrement avec ses albums Pithecanthropus Erectus (1956), The Clown, etTijuana Moods (1957), dans lesquels il emploie une technique qui consistait à fredonner les thèmes à ses musiciens, et les laisser déformer la mélodie à leur guise. Au milieu des années 1950, le saxophoniste Jackie McLean explore un concept qu'il appelle « The Big Room », où les règles strictes du bebop pouvaient être assouplies, ou abandonnées, selon la volonté du musicien.
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