ÉcozoneDans certains systèmes de classification écologique des territoires biogéographiques terrestres, une écozone est définie comme étant une partie de la surface terrestre représentative d'une unité écologique à grande échelle, caractérisée par des facteurs abiotiques (non vivants) et biotiques (vivants) particuliers. Le système des écozones est proposé par Miklos Udvardy dans un objectif de conservation en 1975. Il est maintenant utilisé internationalement comme système unifié à des fins d’identification biogéographique et de conservation.
Dérive des continentsvignette|Illustration de la dérive des continents avec la dislocation de la Pangée (du Trias à aujourd'hui). On appelle dérive des continents l'ensemble des déplacements horizontaux des continents (ou des blocs continentaux) les uns par rapport aux autres. L'hypothèse de la dérive des continents a été suggérée dès 1596. Elle a ensuite été développée et popularisée par Alfred Wegener en 1912. L'absence d’éléments connus lui permettant de l'expliquer le conduit néanmoins à l'attribuer à tort à d'autres mécanismes tels que la fuite des pôles, ce qui contribue au rejet de son hypothèse.
Îlethumb|L'île d'Agrigan, dans le Pacifique. Une île est une surface de terre entourée d'eau de manière permanente ou parfois de manière temporaire en fonction des marées. L'eau baignant les îles peut être celle d'un océan, d'une mer, d'un lac ou d'un cours d'eau. Les îles peuvent être temporaires (banc de sable, volcans, etc.) ou permanentes, isolées ou groupées avec d'autres îles et peuvent alors former un archipel. Une petite île est parfois désignée sous les termes d'îlot ou d'îlet.
Gondwanathumb|Carte des terres émergées au Trias. Le Gondwana est un supercontinent formé tout à la fin du Néoprotérozoïque (– 600 millions d'années) et qui a commencé à se fracturer au Jurassique (– 160 millions d'années). On distingue le Gondwana du Paléozoïque (appelé aussi Protogondwana) et celui du Mésozoïque. Entre les deux, le Gondwana a fait partie du supercontinent Pangée. Il a été nommé par Eduard Suess d'après le nom d'une région de l'Inde du nord, Gondwâna (du sanskrit gondavana, forêt des Gonds), où ont été décrites les séquences sédimentaires du Permien-Trias de cet ancien continent.
Géographie physiqueLa géographie physique, appelée aussi géographie naturelle ou physiographie, est la branche de la géographie qui décrit la surface de la Terre. C'est donc par définition une science de la nature qui permet de comprendre la Terre actuelle, les évolutions passées et celles à venir. Elle s'intéresse dans une moindre mesure aux activités humaines, et plus généralement aux activités animales, essentiellement dans le cadre du rapport qu'entretiennent l'homme et la nature, et notamment les impacts de l'homme sur le climat et les transformations de la surface terrestre, d'origines naturelles et humaines, et leurs conséquences.
BiomeUn biome (du grec , « vie »), appelé aussi macroécosystème ou aire biotique, est un ensemble d'écosystèmes caractéristique d'une aire biogéographique et nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y prédominent et y sont adaptées. Il est l'expression des conditions écologiques du lieu à l'échelle régionale ou continentale : le climat qui induit le sol, les deux induisant eux-mêmes les conditions écologiques auxquelles vont répondre les communautés des plantes et des animaux du biome en question.
Niche écologiqueLa niche écologique est un des concepts théoriques de l'écologie. Il traduit à la fois : La « position » occupée par un organisme, une population ou plus généralement une espèce dans un écosystème ; La somme des conditions nécessaires à une population viable de cet organisme. La description d'une telle niche se fait sur la base de deux types de paramètres : Des paramètres physico-chimiques caractérisant les milieux où évolue l'organisme (et parfois significativement modifiés par cet organisme) ; Des paramètres biologiques, incluant les relations avec les espèces avoisinantes et la modification de l'habitat par l'organisme et la communauté d'espèces dans laquelle il s'inscrit (interactions durables).
Dispersion (biologie)thumb|Certaines graines très légères se laissent emporter par le vent, parfois sur de grandes distances. Il s'agit souvent d'espèces pionnières. thumb|Beaucoup de graines ont une forme qui leur permet de s'accrocher aux poils ou plumes d’animaux et ainsi d'être transportées thumb|Représentation schématique d'une dispersion. Colonisation d'autres milieux (parcelles occupées ou inoccupées) à partir d'une parcelle parente.
Insular biogeographyInsular biogeography or island biogeography is a field within biogeography that examines the factors that affect the species richness and diversification of isolated natural communities. The theory was originally developed to explain the pattern of the species–area relationship occurring in oceanic islands. Under either name it is now used in reference to any ecosystem (present or past) that is isolated due to being surrounded by unlike ecosystems, and has been extended to mountain peaks, seamounts, oases, fragmented forests, and even natural habitats isolated by human land development.
Refugium (population biology)In biology, a refugium (plural: refugia) is a location which supports an isolated or relict population of a once more widespread species. This isolation (allopatry) can be due to climatic changes, geography, or human activities such as deforestation and overhunting. Present examples of refugial animal species are the mountain gorilla, isolated to specific mountains in central Africa, and the Australian sea lion, isolated to specific breeding beaches along the south-west coast of Australia, due to humans taking so many of their number as game.