Le trafic d'animaux est le commerce illégal d'animaux. Il pose des problèmes toujours non-résolus et graves pour la conservation des espèces. Si la déforestation, la destruction des habitats au profit d'activités agricoles ou de l'habitat humain et l'introduction d'espèces envahissantes sont les causes premières de la disparition des espèces animales et végétales, celles-ci sont suivies par la chasse, dont le trafic d'animaux est un corollaire, avec un impact important sur de nombreuses espèces. Ce trafic a également des conséquences sur la sécurité sanitaire des populations humaines. Le commerce d'une espèce, de spécimens morts ou vivants, entier ou certains organes, entraine la plupart du temps sa chasse, piégeage et/ou empoisonnement dans la nature, et ont souvent provoqué une décroissance des populations jusqu'à un seuil critique où la survie de l'espèce est menacée. Le commerce d'animaux est considéré comme du trafic à partir du moment où le prélèvement, le transport ou la vente des animaux ou des parties d'animaux concernées est interdit en législation nationale ou internationale, par la convention de Washington (CITES), par exemple. Les animaux ou parties d'animaux qui font l'objet d'un trafic sont souvent issue d'un prélèvement illégal, autrement nommé braconnage. Braconnage Le prélèvement peut également être légal dans la législation du pays dont il provient. Dans le cas de l'ivoire d'éléphant, son prélèvement et son commerce était légale avant 1989, cependant aujourd'hui sa vente est interdite. La marchandise trafiquée provient souvent des pays tropicaux, en Afrique, en Asie du Sud-Est, ou en Amérique du Sud, mais pas uniquement (Civelle ou ortolan par exemple en France et Europe). vignette|Cobra royal caché dans une boîte de chips par des trafiquant et découvert par les douaniers américains. Plusieurs associations et organisations intergouvernementales considèrent qu'il s'agit du troisième plus gros négoce illégal mondial, derrière le trafic de drogue ( de dollars par an en 1995) et le trafic d'armes (estimation difficile) ou le quatrième après le trafic de stupéfiants, la contrefaçon et le trafic d'êtres humains.