Gandharva est le terme utilisé pour désigner des êtres célestes dans l’hindouisme, musiciens et chanteurs. Les gandharvas se retrouvent aussi dans le bouddhisme et le jaïnisme.
Dans l’hindouisme, les Gandharvas (Sanskrit: गन्धर्व, gandharva, Kannada: ಗಂಧರ್ವ, Tamil:கந்தர்வர், Telugu:గంధర్వ) sont cités dans les Védas. Ils sont des esprits mâles de la nature, époux des Apsaras. Certains sont en partie animaux, le plus souvent oiseau ou cheval. Ils possèdent d’impressionnants talents musicaux et vocaux. Ce sont les gardiens du Soma et, par leur musique, ils divertissent les dieux dans leurs palais. Gandharva est synonyme de chanteur à la cour des dieux.
Dans la théologie hindoue, les Gandharvas jouent le rôle de messagers entre les dieux et les humains. Dans la loi hindoue, un mariage gandharva est un mariage contracté uniquement par consentement mutuel, sans rituels formels ni accord des familles.
Les Gandharvas sont largement mentionnés dans le poème épique du Mahabharata ; ils y sont associés avec les Devas (comme danseurs et chanteurs) et avec les Yakshas, comme puissants guerriers.
La filiation des Gandharvas semble variée. Ils sont appelés créatures de Prajapati, de Brahma, de Kasyapa, des Munis, d’Arishta ou de Vāc.
Un Gandharva (Sanskrit) ou gandhabba (Pāli) (Japonais: 乾闥婆 Kendatsuba) est l’un des rangs inférieurs de Devas dans la cosmologie bouddhiste. Ils sont classés dans la catégorie des Devas Cāturmahārājikakāyika, adeptes du Grand Roi Dhṛtarāṣṭra, gardien de l’Est. Les êtres se réincarnent parmi les Gandharvas s’ils ont pratiqué la forme la plus basique des vertus du bouddhisme (Janavasabha-sutta, DN.18).
Les Gandharvas peuvent voler dans les airs et sont réputés pour leurs talents de musiciens. Ils sont en phase avec les arbres et les fleurs, et ils sont décrits comme résidant dans les parfums d’écorce, de sève et de fleurs. Le Bouddha en parle dans de nombreux sutras faisant partie du Samyutta Nikāya, notamment dans la section Khandha vagga, n°31 Gandhabba-Kāya Saɱyutta (SN.III.