Yi Jing (moine)Yi Jing (ou I Tsing, ou I Ching; chinois: 義淨, 三藏法師義淨 635-713) est un moine, pèlerin et traducteur bouddhiste chinois de la dynastie des Tang. Son vrai nom était Zhang Wen Ming (张文明). C'est notamment par ses écrits qu'on a connaissance du royaume de Sriwijaya dans le sud de l'île indonésienne de Sumatra, ainsi que d'un grand nombre de textes du bouddhisme et de l'université bouddhique de Nalanda en Inde. Il est le dernier des pèlerins chinois en Inde dont l’œuvre nous est parvenue.
LokottaravadaLokottaravāda (pāli : Lokuttaravāda) était une des vingt écoles du bouddhisme ancien, également nommée Ekavyāvahārika (pāli : Ekabbohārā). Selon des sources mahāyāna compilées par Bhavyaviveka, Vinitadeva et d'autres, c'était un sous-groupe des Mahāsaṅghika. Le Mahāvastu, le seul texte complet en sanscrit du courant Mahāsaṅghika qui nous soit parvenu, est attribué aux Lokottaravādins. Les Lokottaravādins affirmaient qu'il n'y de réel dans le monde que deux sortes de vide (śūnyatā), c'est-à-dire le « vide de soi » (pudgala-śūnyatā) et le « vide de phénomène » (dharma-śūnyatā).
MulasarvastivadaMulasarvastivada (IAST: Mūlasarvāstivāda, littéralement « racine (mulā) du sarvastivada », autrement dit « sarvastivada originel », est un terme qui désigne une sous-secte bouddhique de la secte sarvastivada. Toutes deux relèvent du bouddhisme hīnayāna, en Inde. La différence entre les deux courants n'est pas très claire, et semble tenir moins à un désaccord doctrinal qu'à des divergences de vue sur la discipline, le vinaya.
PratyekabuddhayānaPratyekabuddhayāna (Sanskrit: प्रत्येकबुद्धयान; ) is a Buddhist term for the mode or vehicle of enlightenment of a pratyekabuddha or paccekabuddha (Sanskrit and Pali respectively), a term which literally means "solitary buddha" or "a buddha on their own" (prati- each, eka-one). The pratyekabuddha is an individual who independently achieves liberation without the aid of teachers or guides and without teaching others to do the same. Pratyekabuddhas may give moral teachings but do not bring others to enlightenment.
Bardo (bouddhisme)vignette|Illustration tibétaine des divinités paisibles et courroucées de l'état intermédiaire post-mortem (bardo). Certains bouddhistes tibétains croient que lorsqu'un être traverse l'état intermédiaire, il aura des visions de diverses divinités. Bardo () est un mot tibétain, traduisant le sanskrit antarâbhava, qui désigne, dans certaines écoles bouddhistes du Tibet, un état intermédiaire entre la mort et la renaissance. En tibétain, le terme "bardo" est utilisé pour signifier "intervalle" et fait référence à des périodes de la vie auxquelles on peut associer des limites.
MahavibhashaThe Abhidharma Śāstra (अभिधर्म महाविभाष शास्त्र) is an ancient Buddhist text. It is thought to have been authored around 150 CE. It is an encyclopedic work on Abhidharma, scholastic Buddhist philosophy. Its composition led to the founding of a new school of thought, called Vaibhāṣika ('those [upholders] of the Vibhāṣā'), which was very influential in the history of Buddhist thought and practice. is a Sanskrit term meaning 'compendium', 'treatise' or simply 'explanation', derived from the prefix vi + the verbal root √bhāṣ, 'speak' or 'explain'.
Avadanavignette|Shakyamuni Buddha dans des scènes de légendes Avadana. , au Rubin Museum of Art. Avadāna (IAST: avadāna, « acte glorieux », d'où « conte édifiant, légende dorée ») est un mot qui dénote des récits que l'on trouve dans le bouddhisme, mais aussi dans d'autres courants religieux. Ces contes racontent en général des histoires simples et édifiantes à propos de vies antérieures de personnages saints, destinées avant tout à un public laïc.
Kesavignette|Bouddha, art gréco-bouddhique du Gandhara, vêtu, comme les statues grecques, du pallium philosophique semblable au kesa (statue du ou ) Le kesa (japonais 袈裟, provenant du , provenant lui même du काषाय ; IAST : kāṣāya (« teinté» (littéralement « couleur trouble ») ; pâli: kasāva ; 가사, gasa (hanja : 袈裟); vietnamien: cà-sa (袈裟); tibétain: ཆོས་གོས་ chougu], est la robe des moines et moniales bouddhistes. Il s’agit à l’origine d’une bande de tissu teinte en ocre, constituée de plusieurs pièces assemblées.