vignette|upright=0.6|Un thermomètre de Galilée Un thermomètre de Galilée (du nom du physicien toscan Galileo Galilei), est un thermomètre constitué d'un cylindre de verre scellé contenant un liquide transparent et une série d'objets dont les densités sont conçues pour qu'ils coulent un à un, à mesure que le liquide est chauffé et que sa densité diminue. Il est nommé en l'honneur de Galilée mais a été inventé par des membres de l'Accademia del Cimento de Florence qui incluait ses disciples Torricelli et Viviani. Une description détaillée de ce thermomètre a été publiée dans la Saggi di naturali esperienze fatte nell'Academia del Cimento sotto la protezione del Serenissimo Principe Leopoldo di Toscana e descritte dal segretario di essa Accademia (1666), la principale publication de cette académie. Cet instrument rend hommage au physicien italien Galileo Galilei dit « Galilée ». En effet, il aurait inventé un instrument approchant à la fin du : le thermoscope. Le thermomètre conçu par Galilée se présente en réalité sous une forme très simple basée sur la dilatation d'un fluide et décrite par Castelli relatant ci-dessous une présentation de Galilée datant de 1602 - 1603 : Ayant pris une petite carafe de verre de la grosseur d'un petit œuf de poule, dont le col, du diamètre d'une tige de blé, avait deux palmes de long; et ayant bien chauffé dans la paume de ses mains le corps de la carafe, il la renversa et en plongea le col par son orifice dans un vase plein d'eau. Aussitôt qu'il eut dégagé de ses mains le corps de la carafe, l'eau se mit à monter dans le col et s'y éleva de plus d'une palme au-dessus de son niveau dans le vase. C'est d'après cette expérience que Galilée construit un instrument pour mesurer les degrés de chaud et de froid. Mais Galilée s'est aussi beaucoup intéressé aux problèmes de flottabilité et à la mesure de densité jusqu'à mettre au point une balance hydrostatique. Des thermomètres constitués de tubes contenant un liquide dans lequel se déplacent, selon la température, des ampoules ou des sphères semblent exister, sous le nom de termometro infingardo dès le si l'on en croit le catalogue du musée de la science de Florence.
Aleksandra Radenovic, Evgenii Glushkov