Le mot Roms (parfois écrit Rroms) désigne en français un ensemble de populations établies dans divers pays du monde, ayant une culture et des origines communes dans le sous-continent indien, également dénommées par les exonymes Tziganes / Tsiganes, Gitans, Bohémiens, Manouches, ou Romanichels (chacun de ces noms ayant sa propre histoire), ainsi que « gens du voyage », bien que l'immense majorité des Roms soit sédentaire ou sédentarisée.
The Romani people have several distinct populations, the largest being the Roma and the Calé, who reached Anatolia and the Balkans in the early 12th century, from a migration out of the Indian subcontinent beginning about 1st century – 2nd century AD. They settled in the areas of present-day Turkey, Greece, Serbia, Romania, Croatia, Moldova, Bulgaria, North Macedonia, Hungary, Albania, Kosovo, Bosnia and Herzegovina, Czech Republic, Slovenia and Slovakia, by order of volume, and Spain.
Le romani, rromani ou rromanès, est une macrolangue indo-aryenne originaire du nord de l’Inde : elle fait partie du groupe des langues indo-aryennes du Nord-Ouest qui comprend également le pendjabi, le sindhi et d’autres, issues d’une seule langue populaire ou prâkrit parlée dans la vallée de l’Indus et dont l’origine s'enracine dans le sanskrit.
Les termes Porajmos, Porrajmos (littéralement « dévorer »), Samudaripen, génocide tsigane et holocauste rom désignent les persécutions envers les Roms pendant la Seconde Guerre mondiale, en Allemagne nazie, dans les territoires qu'elle occupe et chez ses alliés. Leurs proportions furent telles que la majorité des historiens les considèrent comme constitutives d'un processus génocidaire. Les Roms sont démographiquement la seconde population européenne victime d'une extermination familiale et raciale (après les Juifs d'Europe).
vignette|Un campement gitan près d'Arles, vu par le peintre Vincent van Gogh. L’histoire des Roms, aussi appelés gitans, est controversée pour plusieurs raisons. En premier lieu, la culture roms est fondamentalement orale et ne se concentre pas sur sa propre histoire, de telle sorte qu'il n'existe pas de traces écrites de son passage. Son histoire a été étudiée principalement par des non-Roms qui l'ont souvent analysée de façon ethnocentrique. Les premiers mouvements migratoires roms remontent au et beaucoup d'informations ont été perdues à ce sujet.