Inférence causale dans les neurosciences cognitives

Description

Cette séance de cours de Gesa Hartwigsen de l'Institut Max Planck explore les promesses d'inférence causale dans les neurosciences cognitives, en mettant l'accent sur l'utilisation de la neurostimulation pour les approches causales. Il traite de la différence entre les méthodes corrélatives et causales, du concept d'approche de la « lésion virtuelle » et des défis à relever pour établir des relations causales dans les études de neurostimulation. La séance de cours se penche sur l'impact de la neurostimulation sur le comportement, les facteurs influant sur les effets de la neurostimulation et la cartographie des interactions en réseau aux niveaux comportemental et neuronal. Il couvre également l'utilisation de la modélisation comportementale pour comprendre les effets de la neurostimulation et l'importance de la modélisation électrique sur le terrain pour accroître l'efficacité de la stimulation. Dans l'ensemble, la séance de cours met l'accent sur le potentiel des approches de neurostimulation pour fournir des informations causales sur les processus cognitifs.

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Séances de cours associées (36)

Concepts associés (47)

Inférence causale

L'inférence causale est le processus par lequel on peut établir une relation de causalité entre un élément et ses effets. C'est un champ de recherche à la croisée des statistiques, de l'économétrie, de l'épidémiologie, de la méthodologie politique et de l'intelligence artificielle. En 1920, Sewall Wright développe la première path analysis. Cette analyse graphique des relations de causalité entre les variables constitue selon Judea Pearl un travail pionnier dans l'inférence causale.

Comportement

Le terme « comportement » désigne les actions d'un être vivant. Il a été introduit en psychologie française en 1908 par Henri Piéron comme équivalent français de l'anglais-américain behavior. On l'utilise notamment en éthologie (humaine et animale) ou en psychologie expérimentale. Il peut aussi être pris comme équivalent de conduite dans l'approche psychanalytique. Le comportement d'un être vivant est la partie de son activité qui se manifeste à un observateur.

Neurosciences cognitives

Les neurosciences cognitives sont le domaine de recherche dans lequel sont étudiés les mécanismes neurobiologiques qui sous-tendent la cognition (perception, motricité, langage, mémoire, raisonnement, émotions...). C'est une branche des sciences cognitives qui fait appel pour une large part aux neurosciences, à la neuropsychologie, à la psychologie cognitive, à l' ainsi qu'à la modélisation.

Neurosciences sociales

Les neurosciences sociales peuvent se définir comme l’exploration empirique, ancrée dans la biologie et les neurosciences, des phénomènes traditionnellement examinés par la psychologie sociale. Les comportements altruistes, sexuels, d’affiliation, de coopération, de compétition, de persuasion, la moralité, l’obéissance, la violence, l'agression, l'empathie, les biais raciaux sont quelques exemples des domaines étudiés.

Électrotechnique

L’électrotechnique se rapporte . Elle concerne par exemple la production, le transport, la distribution, le traitement, la transformation, la gestion et l’utilisation de l’énergie électrique. Parfois appelée « génie électrique », elle remonte à l'invention, en 1600, par William Gilbert, d'un électromètre permettant de déterminer la présence des charges électriques, et à l'invention, en 1672, par Otto von Guericke, d'un générateur électrostatique permettant de séparer des charges électriques à l'aide d'une machine.