Emmanuel Pierre Jean Ravalet, Stéphanie Vincent
Alors que l’étude de la ségrégation dans les villes contemporaines se limite généralement à une approche des localisations résidentielles, le parti-pris de cet article est d’étudier certains comportements de déplacements individuels et la participation aux activités dans l’objectif de discuter des dynamiques de repli, d’isolement, ou encore de fragmentation sociale. Nous défendons dans cet article l’idée que considérer de front la spécialisation sociale des espaces résidentiels et les comportements de mobilité quotidienne permet d’enrichir la vision traditionnelle de la ségrégation. Ce travail porte sur Niamey (Niger), où la concentration des activités résidentielles et économiques et les conditions de mobilité dégradées ne sont pas sans conséquences sociales.
2015