Récepteur (biochimie)En biochimie, un récepteur est une protéine de la membrane cellulaire ou du cytoplasme ou du noyau cellulaire qui se lie spécifiquement à un facteur spécifique (un ligand, tels un neurotransmetteur, une hormone, une molécule médicamenteuse, une toxine, un ion calcium, ou une protéine spécifique de la membrane d'un virus...), induisant une réponse cellulaire à ce ligand. Les modifications du comportement du récepteur protéique induites par le ligand conduisent à des modifications physiologiques qui constituent les « effets biologiques » du ligand.
Odeur corporelleLa plupart des mammifères ont une odeur corporelle qui leur est propre, en tant qu'espèce, et en tant qu'individu. Chez les insectes, elle est un moyen courant d'identification de l'appartenance à l'espèce, à la colonie. Chez les mammifères, c'est un moyen courant d'identification des individus les uns par les autres au sein d'un groupe. Certaines espèces disposent de glandes odorantes jouant un rôle sexuel, chez le mâle (avec par exemple des glandes prépuciales chez la souris), comme chez la femelle (qui possède aussi des glandes prépuciales, près du clitoris chez la souris).
Ligand (biologie)300px|vignette|droite|Myoglobine en bleu lié à son ligand hème en orange. En biologie, un ligand (du latin ligandum, liant) est une molécule qui se lie de manière réversible à une macromolécule ciblée, protéine ou acide nucléique, jouant en général un rôle fonctionnel : stabilisation structurale, catalyse, modulation d'une activité enzymatique, transmission d'un signal. Ce terme, très utilisé pour l'étude de protéines, désigne les molécules qui interagissent avec la protéine de manière non-covalente et spécifique et qui jouent un rôle dans ses fonctions.
Ligand (chimie)Un ligand est un atome, un ion ou une molécule portant des groupes fonctionnels lui permettant de se lier à un ou plusieurs atomes ou ions centraux. Le terme de ligand est le plus souvent utilisé en chimie de coordination et en chimie organométallique (branches de la chimie inorganique). L'interaction métal/ligand est du type acide de Lewis/base de Lewis. La liaison ainsi formée est nommée « liaison covalente de coordination ».
Phantosmiethumb|right|Animation : lobe temporal gauche humain. La phantosmie ou fantosmie est une forme d'hallucination olfactive. Tandis que la majorité des hallucinations olfactives sont causées par une mauvaise interprétation d'un stimulus physique, comme c'est le cas dans la parosmie, la phantosmie est la perception d'une odeur sans présence physique causant celle-ci. L'odeur peut être agréable ou désagréable. « Phantosmie » est un mot savant issu du grec ancien phanto signifiant et osmia- signifiant .
Selective estrogen receptor modulatorSelective estrogen receptor modulators (SERMs), also known as estrogen receptor agonist/antagonists (ERAAs), are a class of drugs that act on the estrogen receptor (ER). A characteristic that distinguishes these substances from pure ER agonists and antagonists (that is, full agonists and silent antagonists) is that their action is different in various tissues, thereby granting the possibility to selectively inhibit or stimulate estrogen-like action in various tissues.
Potentiel de reposLe potentiel de repos membranaire (RMP, pour l'anglais resting membrane potential) est le potentiel électrochimique de membrane de la membrane plasmique d'une cellule excitable lorsqu'elle est au repos ; c'est un des états possibles du potentiel de la membrane. En introduisant une électrode de mesure à l'intérieur de la cellule (voir la méthode de patch-clamp), on constate une différence de potentiel : la face interne de la membrane est négative par rapport à une électrode de référence placée sur la face externe de la membrane.
ÉlectrophysiologieL'électrophysiologie (du grec el, elektron, el, physis, nature, et -el, -logia, étude) est l'étude des phénomènes électriques et électrochimiques qui se produisent dans les cellules ou les tissus des organismes vivants et, en particulier, dans les neurones et les fibres musculaires et chez les plantes sensitives (étudiées depuis le début du siècle de ce point de vue, dont par Jagadish Chandra Bose). Elle implique la mesure de différences de tensions ou de courants électriques à différentes échelles biologiques, du canal ionique isolé, jusqu'à des organes entiers, comme le cœur.
ChimioprotéomiqueLa chimioprotéomique (chimio, racine française) ou chemoprotéomique (chemo, racine latine ; provenant du mot anglais chemoproteomics) ou protéomique chimique peut être définie comme la science ayant pour objet l'étude de la réponse d'un protéome à un composé chimique. Elle est une sous-discipline de la biologie chimique, qui utilise les techniques de protéomique et en particulier le séquençage des protéines par spectrométrie de masse pour étudier les interactions d'une molécule avec les protéines contenues dans un échantillon biologique.
Récepteur des hormones thyroïdiennesLes récepteurs des hormones thyroïdes (TR) sont des protéines de la superfamille des récepteurs cytoplasmique liant naturellement les hormones thyroïdiennes. Il existe deux sous-groupes d'isoformes : Récepteur des hormones thyroïdiennes de type α, (TRα; NR1A1) : TR-α1 (largement exprimé dans les différents organes et particulièrement dans le cœur et les muscles squelettiques) TR-α2 (homologue du récepteur viral c-erb-A, relativement ubiquitaire mais ne liant pas l'hormone) Récepteur des hormones thyroïdiennes de type β, (TRβ; NR1A2) : TR-β1 (exprimé essentiellement dans le cerveau, le foie et les reins) TR-β2 (expression dans l'hypothalamus et l'hypophyse) Les récepteurs des hormones thyroïdiennes sont principalement impliqués dans la régulation du métabolisme et du rythme cardiaque.