Syndrome malin des neuroleptiquesLe syndrome malin des neuroleptiques (SMN) est un syndrome rare faisant le plus souvent suite à la prise d'un traitement de neuroleptique. Non traité à temps, le syndrome peut causer des séquelles neurologiques permanentes et aboutit au décès du patient entre 5 % et 22 % des cas. Le syndrome malin des neuroleptiques survient généralement une à deux semaines après le début du traitement et se caractérise par une rigidité musculaire, une hyperthermie, une perturbation du système nerveux autonome, une altération de l'état mental.
Guanosine monophosphate cycliqueLa guanosine monophosphate cyclique (ou GMP cyclique ou GMPc) est un des nucléotides cycliques dérivés de la guanosine triphosphate (GTP). La GMPc agit comme second messager de façon similaire à l'AMP cyclique. La synthèse de la GMPc est catalysée par la guanylate cyclase, qui convertit la GTP en GMPc + PPi. La GMPc est dégradée par certaines phosphodiestérases. La GMPc agit sur trois types de protéines : la protéine kinase G, certaines phosphodiestérases et certains canaux ioniques dits GMPc-dépendants.
Agoniste de la dopamineUn agoniste des récepteurs de la dopamine est un composé qui active les récepteurs de la dopamine. Les agonistes des récepteurs de la dopamine activent les voies de signalisation via les protéines G trimères et les β-arrestines, ce qui entraîne des modifications de la transcription des gènes. On connaît aujourd'hui plusieurs agonistes des récepteurs de la dopamine (D1, D2, D3), qui traitent ces voies de signalisation de manière différentielle. On les appelle des agonistes biaisés.
Dyskinésie tardiveLa dyskinésie tardive (du grec dus = « mauvais » et kinesis = « mouvement ») est un effet indésirable induit par les traitements neuroleptiques ou chez les enfants, comme effet secondaire de médicaments contre les troubles gastrointestinaux. C'est un effet indésirable de type extrapyramidal. Il existe deux catégories de mouvements anormaux induits par les neuroleptiques, les dyskinésies précoces (au début du traitement) et les dyskinésies tardives.
ProlactineLa prolactine est une hormone peptidique sécrétée par les cellules lactotropes de la partie antérieure de l'hypophyse. Ses rôles sont multiples, elle intervient notamment dans la lactation, la reproduction, la croissance, l'immunité et le comportement. La prolactine est une protéine constituée de 199 acides aminés chez l'être humain et de poids moléculaire . Sa structure 3D possède 3 ponts disulfures, formant 3 liaisons covalentes. Elle possède 48 % d'acides aminés en commun avec l'hormone de croissance.
AttemptAn attempt to commit a crime occurs if a criminal has an intent to commit a crime and takes a substantial step toward completing the crime, but for reasons not intended by the criminal, the final resulting crime does not occur. Attempt to commit a particular crime is a crime, usually considered to be of the same or lesser gravity as the particular crime attempted. Attempt is a type of inchoate crime, a crime that is not fully developed. The crime of attempt has two elements, intent and some conduct toward completion of the crime.
Antipsychotique typiqueLes antipsychotiques typiques (dits encore « classiques », « traditionnels », « conventionnels », ou « de première génération ») sont une sous-classes des neuroleptiques utilisés dans le traitement psychopharmacologique des psychoses (comme la schizophrénie). Découverts dans les années 1950, ils sont de plus en plus remplacés par les antipsychotiques dits atypiques.
Syndrome de dysrégulation dopaminergiqueLe syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD) est un ensemble de troubles du comportement touchant des patients parkinsoniens traités par médicaments antiparkinsoniens. Cet ensemble se décompose en troubles du comportement ; punding ; dépendance au médicament. trouble de l'humeur : le patient se retrouve tantôt avec un sentiment de type maniaque (estime de soi, sentiment d’invulnérabilité ...), tantôt avec un tableau dépressif (fatigue, tristesse de l'humeur ...).
Hypothèse de la dopamine dans la schizophrénieLhypothèse de la dopamine dans la schizophrénie (ou hypothèse dopaminergique de la schizophrénie) est une théorie selon laquelle la schizophrénie serait la conséquence d'un dérèglement des quantités de dopamine dans le système nerveux ; il s'agit d'un dysfonctionnement du système dopaminergique du cerveau. La dopamine est un neurotransmetteur, par lequel les neurones communiquent.
Rétinevignette|(Fig. 1) Rétinographie : la tache grise au centre est la macula, la tache claire est la papille. vignette|(Fig. 2) Organisation axiale simplifiée de la rétine. La figure montre le fond de l’œil à droite, la lumière venant de la gauche. L’organisation est à la fois radiaire, depuis les photorécepteurs (à droite) jusqu'au fond de l'œil (au centre) puis aux cellules ganglionnaires (à gauche), mais aussi tangentielle avec de nombreuses interactions entre cellules voisines. (Modifié d'un dessin de Ramón y Cajal).