Plasmodium falciparumPlasmodium falciparum est une des espèces de Plasmodium, des parasites qui causent le paludisme chez l'être humain. Il est transmis par la piqûre d'anophèle femelle (un moustique). P. falciparum est le plus dangereux de ces parasites causant le paludisme car il entraîne le taux de mortalité le plus élevé. En outre, il représente 80 % de toutes les infections malariques humaines et 90 % des décès. Il est plus répandu en Afrique subdésertique que dans d'autres régions du monde.
Plasmodium vivaxPlasmodium vivax est la cause la plus fréquente de la fièvre tierce bénigne, l'une des formes du paludisme encore appelé malaria. Cette maladie est moins virulente que le P. falciparum, et souvent considérée comme bénigne. Elle est néanmoins débilitante et parfois mortelle, et économiquement coûteuse (coût estimé entre 1,4 et 4 milliards de dollars américains par an) dans de nombreux pays tropicaux et tempérés hors d'Afrique.
Antimalarial medicationAntimalarial medications or simply antimalarials are a type of antiparasitic chemical agent, often naturally derived, that can be used to treat or to prevent malaria, in the latter case, most often aiming at two susceptible target groups, young children and pregnant women. As of 2018, modern treatments, including for severe malaria, continued to depend on therapies deriving historically from quinine and artesunate, both parenteral (injectable) drugs, expanding from there into the many classes of available modern drugs.
ChloroquineLa chloroquine (ou chloroquinine) est un antipaludique de la famille des 4-aminoquinoléines qui a été largement commercialisée sous forme de sels (sulfate ou phosphate). Avec la quinine, dont elle est un substitut synthétique, et l’hydroxychloroquine, une molécule qui lui est proche, elle est le traitement qui a été le plus employé contre le paludisme, en préventif comme en curatif. Elle est aussi très utilisée contre des maladies auto-immunes telles que le lupus et des maladies rhumatoïdes telles que la polyarthrite rhumatoïde.
GamétocyteUn gamétocyte est une cellule germinale eucaryote qui se divise par mitose en d'autres gamétocytes ou par méiose en gamétides pendant la gamétogenèse. Les gamétocytes mâles sont appelés spermatocytes et les gamétocytes femelles sont appelés ovocytes. Le développement de la gamétogonie en gamétocytes primaires s'appelle la gamétocytogenèse. Le développement ultérieur des gamétocytes primaires en gamétocytes secondaires fait partie de la gamétidogenèse. La gamétogenèse est la formation ou la production de gamètes (ayant lieu pendant la méiose).
Plasmodiumvignette Plasmodium est un genre de protozoaires parasites, dont cinq espèces causent le paludisme chez l'être humain. Le parasite est transmis à l’homme par une piqûre d’anophèle (genre de moustique majoritairement présent en régions chaudes). Chez l’être humain et les autres animaux, il infecte en premier lieu les hépatocytes et ensuite, au cours du cycle parasitaire, les érythrocytes. D'autres espèces de Plasmodium ont été retrouvées chez divers animaux endothermes comme les singes, les oiseaux mais aussi ectothermes comme les lézards.
Paludismevignette|Un Anopheles gambiae (une des espèces d'anophèles, vecteur du parasite responsable du paludisme). Le paludisme ou la malaria, appelé également « fièvre des marais », est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Avec de personnes malades et en 2019, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.
Plasmodium bergheiPlasmodium berghei is a single-celled parasite causing rodent malaria. It is in the Plasmodium subgenus Vinckeia. Originally, isolated from thicket rats in Central Africa, P. berghei is one of four Plasmodium species that have been described in African murine rodents, the others being P. chabaudi, P. vinckei, and P. yoelii. Due to its ability to infect rodents and relative ease of genetic engineering, P. berghei is a popular model organism for the study of human malaria.
Plasmodium knowlesiPlasmodium knowlesi est un parasite primitif du paludisme que l'on trouve couramment en Asie du Sud-Est. Il provoque le paludisme chez les macaques à longue queue (Macaca fascicularis), mais il peut aussi infecter les humains, que ce soit naturellement ou artificiellement. Plasmodium knowlesi est le sixième parasite majeur du paludisme humain (après la division de Plasmodium ovale en deux sous-espèces). Il peut causer un paludisme grave, comme l'indique son cycle érythrocytaire asexué d'environ 24 heures, avec une fièvre associée qui survient généralement à la même fréquence (la fièvre est quotidienne).
HémozoïneL’hémozoïne est aussi appelé « pigment malarique » ou « pigment lacustre ». La formation de l'hémozoïne caractérise la présence de plasmodium (parasite causant la malaria). Il s'agit d'un dimère qui apparaît lors de la dégradation de la cellule hôte (une hématie) par le parasite. En effet, le parasite utilise les acides aminés de la globine (voir hémoglobine) afin de produire des protéines en vue de se reproduire. Néanmoins, la structure moléculaire relativement complexe construite autour d'un atome de fer que l'on trouve dans les globines de l'hématie lui est potentiellement toxique.