Pétrologievignette|redresse=1.5|Abondance des éléments dans la croûte terrestre supérieure en fonction de leur numéro atomique (éléments pétrogènes et éléments métallogènes). La pétrologie (ou « science des roches ») s'intéresse aux mécanismes (physiques, chimiques et biologiques) qui sont à l'origine de la formation et de la transformation des roches. Le spécialiste qui applique ou développe la pétrologie est un pétrologue. La pétrologie, dans un sens plus large, inclut la pétrographie et la pétrogenèse ou lithogenèse (étude des processus pétrogénétiques ou lithogénétiques à l'origine des roches).
Élément-trace métalliqueLa notion d’éléments-traces métalliques, ou ETM tend à remplacer celle de métaux lourds mal définie car englobant des métaux toxiques réellement lourds à d'autres (métalloïdes) l'étant moins. Tous les ETM sont toxiques ou toxiques au-delà d'un certain seuil et certains sont radioactifs (radionucléides). Leurs concentrations environnementales (eau, air, sol, organismes) résultent d'apports anthropiques (industrie, transports...
Formation et évolution du Système solairevignette|Disque protoplanétaire de HL Tauri (image réalisée par l'Atacama Large Millimeter Array). La formation et l'évolution du Système solaire, le système planétaire qui abrite la Terre, sont déterminées par un modèle aujourd'hui très largement accepté et connu sous le nom d'« hypothèse de la nébuleuse solaire ». Ce modèle a été développé au par Emanuel Swedenborg, Emmanuel Kant et Pierre-Simon de Laplace. Les développements consécutifs à cette hypothèse ont fait intervenir une grande variété de disciplines scientifiques comprenant l'astronomie, la physique, la géologie et la planétologie.
Géochimievignette|redresse=1.5|Abondance des éléments dans la croûte terrestre supérieure en fonction de leur numéro atomique (éléments pétrogènes et éléments métallogènes). vignette|Modèles de structure interne des planètes géantes. La géochimie applique les outils et concepts de la chimie à l'étude de la Terre et plus généralement des planètes.
Rochethumb|Un morceau de basalte. Une roche (du latin vulgaire rocca) est un matériau naturel presque toujours solide et constitué, essentiellement ou en totalité, d'un assemblage de minéraux. Les roches comportent parfois des fossiles (dans les roches sédimentaires), du verre résultant du refroidissement rapide d'un liquide (tachylites et obsidiennes produites par le volcanisme, et pseudotachylites produites par frottement) ou des agrégats d'autres roches.
Pyroxènethumb|Xénolithe de péridotite, échantillon du manteau lithosphérique (San Carlos, Gila Co., Arizona, États-Unis). Le xénolithe est dominé par l'olivine (forstérite) vert-miel, avec de l'orthopyroxène (enstatite) noir et des cristaux de spinelle, et de rares grains de clinopyroxène (diopside) vert-bouteille. La roche à grain fin gris dans cette image est le basalte hôte. (Échelle inconnue) Les pyroxènes (du grec πυρ (feu) et ξενος (étranger) : « étranger au feu ») sont une famille de minéraux du groupe des inosilicates.
Gabbrothumb|Échantillon de gabbro. thumb|Observation au microscope d'une lame de gabbro en lumière polarisée analysée. Le gabbro est une roche plutonique à texture grenue, composée essentiellement de pyroxène et de feldspath. Le gabbro est le constituant principal de la couche inférieure de la croûte océanique. On le trouve ailleurs que sur la Terre, le gabbro compose ainsi une partie des roches de la surface de la Lune. Cette roche se forme à la faveur d'une zone locale en extension (rift, dorsale, bassin en pull-apart) accompagnée d'un amincissement crustal.
ApatiteL'apatite est un nom générique désignant des phosphates hexagonaux de composition assez variable, Ca5(PO4)3(OH, Cl, F). Trois espèces sont reconnues par l'IMA, nommées selon l'anion prévalent : Chlorapatite Fluorapatite Hydroxyapatite Deux variantes monocliniques précédemment reconnues comme espèces (dont la clinohydroxyapatite) sont maintenant reconnues comme des polytypes. Tous comportent des tétraèdres PO4 isolés, avec des ions Ca2+ en coordination 9. Les carbonate-apatites remplacent un tétraèdre par un groupe ou .
Groupe 3 du tableau périodiqueLe groupe 3 du tableau périodique, autrefois appelé groupe A dans l'ancien système IUPAC utilisé en Europe et groupe B dans le système CAS nord-américain, contient les éléments chimiques de la , ou groupe, du tableau périodique des éléments : {| class="wikitable" style="text-align:left" |- ! Période ! colspan="2" | Élément chimique ! Z ! Famille d'éléments ! Configuration électronique |- | style="text-align:center" | 4 ! Sc | Scandium | style="text-align:right" | 21 | Métal de transition | |- | style="text-a
MafiqueUn silicate ou une roche silicatée est dit(e) mafique quand il ou elle est riche en magnésium et en fer. Cet adjectif est dérivé de « magnésium » et « ferrique » , mais ces minéraux et roches contiennent souvent aussi beaucoup de calcium. La plupart des minéraux mafiques sont de couleur sombre et de densité supérieure à 3. Les principaux minéraux mafiques sont l'olivine, le pyroxène, l'amphibole et la biotite. Les roches mafiques les plus courantes sont le basalte et le gabbro.