Craquage catalytiqueLe craquage catalytique est un craquage dans lequel les grosses molécules d'alcanes se brisent lorsqu'elles sont portées à environ. Il fut breveté par Eugène Houdry en 1928. En résultent un alcane et un alcène de masse molaire plus faible. Des catalyseurs à base de platine-molybdène sont utilisés pour favoriser et accélérer cette réaction de craquage. Les produits obtenus sont par exemple : des gaz de chauffe ; de la matière première, par exemple l'éthylène ; des essences ; après disparition de l'essence au plomb ; le plomb étant, en plus de sa toxicité, nocif pour les pots catalytiques.
Spectroscopie astronomiqueLa spectroscopie est l'un des moyens principaux pour les astrophysiciens pour étudier l'Univers. En 1835, Auguste Comte disait dans son Cours de philosophie positive que parmi les choses qui resteraient à jamais hors de portée de la connaissance humaine figurait la composition chimique du Soleil. Il ne vécut pas assez longtemps pour voir en 1865 deux savants allemands, Robert Bunsen et Gustav Kirchhoff analyser pour la première fois la lumière du Soleil et permettre la détermination de la composition chimique de celui-ci.
Effet inductifAu sein d'un composé chimique, l'effet inductif consiste en la propagation d'une polarisation électronique au fil des liaisons chimiques, due à la différence d'électronégativité des différents éléments liés entre eux. L'électronégativité est la capacité d'un élément à attirer les électrons, donc leur charge électrique, lorsqu'il est lié à un autre atome. L'électronégativité est relative : un élément A est électronégatif par rapport à un autre élément B si A attire de façon plus forte les électrons, B sera alors dit électropositif par rapport à A.
Sulfonyl halideIn inorganic chemistry, sulfonyl halide groups occur when a sulfonyl () functional group is singly bonded to a halogen atom. They have the general formula , where X is a halogen. The stability of sulfonyl halides decreases in the order fluorides > chlorides > bromides > iodides, all four types being well known. The sulfonyl chlorides and fluorides are of dominant importance in this series. Sulfonyl halides have tetrahedral sulfur centres attached to two oxygen atoms, an organic radical, and a halide.
Tosylealt=|vignette|225x225px|Un groupement tosyle (en bleu) avec un groupe générique R attaché. vignette|Modèle boules et bâtons de l'anion tosylate. Un groupe tosyle (abrégé Ts ou OTs) de formule semi-développée CH3C6H4SO2 est composé de l'association d'un groupe toluène et d'un groupe sulfonyle en position para, c'est pourquoi on l'appelle aussi paratoluènesulfonyle. Ce groupe est dérivé du chlorure de tosyle (CH3C6H4SO2Cl), le chlorure de l'acide paratoluènesulfonique qui forme facilement des esters (tosylates) et des amides de cet acide.
Sulfonyleredresse=.67|vignette|Structure générique d'une sulfone. Le groupe sulfonyle est en bleu. En chimie organique, le groupe sulfonyle est formé d'un atome de soufre lié à deux atomes d'oxygène par des liaisons doubles, ce qui correspond à la formule . Les composés organiques qui contiennent un groupe sulfonyle sont appelés sulfones. Il en existe des dérivés, comme le groupe chlorure de sulfonyle, qui a pour formule . Il correspond au groupe sulfuryle en chimie minérale. Acide sulfonique Catégorie:Acide sulfoni
Liaison halogèneLa liaison halogène (XB) est une liaison de nature proche de la liaison hydrogène (HB). Elle s'établit entre les atomes d'halogènes électrodéficients (appauvris en densité électronique), facilement polarisables tels que l'iode (I) et le brome (Br), et les entités riches en densité électronique comme les dérivés azotés et oxygénés (amines, éthers, amides, etc). Les applications pratiques et potentielles de la liaison halogène sont aussi vastes que celles de son analogue, la liaison hydrogène.
CarbamateLes carbamates ou uréthanes sont une famille de composés organiques porteur d'une fonction R-HN-(C=O)O-R'. Il s'agit en fait des esters substitués de l'acide carbamique ou d'un amide substitué. Le groupe fonctionnel carbamate peut être formé lorsqu'une molécule de dioxyde de carbone ou un dérivé carbonate réagit avec la terminaison amino d'une chaîne de peptides ou le groupe aminé d'un acide aminé, y ajoutant un groupe COO− et libérant un proton (ion H+). "R" indique le radical d'atomes attachés à l'autre extrémité de la molécule d'azote du groupe amino.