SomesthésieLa somesthésie (dite aussi sensibilité du corps) constitue un des systèmes sensoriels de l'organisme. La somesthésie désigne un ensemble de différentes sensations (pression, chaleur, douleur...) qui proviennent de plusieurs régions du corps (peau, tendons, articulations, viscères...). Ces sensations sont élaborées à partir des informations fournies par de nombreux récepteurs sensitifs du système somatosensoriel, situés dans les tissus de l'organisme (mécanorécepteurs du derme et des viscères, fuseaux neuromusculaires des muscles, fuseaux neurotendineux des tendons, plexus de la racine des poils.
Cellule pyramidaleLes cellules pyramidales sont un certain type de neurone. Leur nom vient de la morphologie triangulaire de leur péricaryon. Elles possèdent en outre un arbre dendritique très développé qui reçoit un grand nombre de synapses. Leur axone peut projeter à grande distance. De par leurs propriétés morphologiques, on pense que les cellules pyramidales jouent un rôle central dans l'intégration de signaux convergents. Par ailleurs, elles s'adressent aux motoneurones et ont la possibilité de commander la force de contraction des muscles.
NMDALe NMDA (acide N-méthyl-D-aspartique) est un dérivé d'acide aminé qui se comporte en agoniste spécifique sur les récepteurs NMDA, et imite donc au niveau de ces récepteurs, l'action d'un neurotransmetteur, le glutamate. À l'inverse du glutamate, il se lie uniquement aux récepteurs NMDA et non aux autres récepteurs qui utilisent le glutamate. Exemples d'inhibiteurs des récepteurs NMDA : l'APV, la kétamine (anesthésique), le dextrométhorphane, la phéncyclidine, le riluzole (utilisé pour retarder l'utilisation de la ventilation assistée dans la sclérose latérale amyotrophique) et la mémantine (pour les formes modérées à sévères d'Alzheimer).
Principe de DaleEn science neuronale, le principe de Dale (ou loi de Dale) est une règle attribuée au neuro-scientifique Henry Hallett Dale. Ce principe spécifie que toutes les connexions synaptiques d'un neurone effectuent la même tâche vers les autres cellules, sans considération de la nature de ces-dernières. Néanmoins, des désaccords sont survenus en ce qui concerne la formulation de ce principe. En raison d'une ambiguïté dans la déclaration initiale, il existe en fait deux versions du principe, l'une qui s'est avérée définitivement fausse, et l'autre qui reste une règle empirique précieuse.
Coincidence detection in neurobiologyCoincidence detection is a neuronal process in which a neural circuit encodes information by detecting the occurrence of temporally close but spatially distributed input signals. Coincidence detectors influence neuronal information processing by reducing temporal jitter and spontaneous activity, allowing the creation of variable associations between separate neural events in memory. The study of coincidence detectors has been crucial in neuroscience with regards to understanding the formation of computational maps in the brain.
Cable theoryClassical cable theory uses mathematical models to calculate the electric current (and accompanying voltage) along passive neurites, particularly the dendrites that receive synaptic inputs at different sites and times. Estimates are made by modeling dendrites and axons as cylinders composed of segments with capacitances and resistances combined in parallel (see Fig. 1). The capacitance of a neuronal fiber comes about because electrostatic forces are acting through the very thin lipid bilayer (see Figure 2).