Photométrie (astronomie)vignette|La courbe de lumière d'Eta Carinae. En astronomie, la photométrie, aussi nommée astrophotométrie pour la distinguer de l'étude homonyme en optique, désigne l'étude de l'intensité lumineuse des étoiles et de sa variabilité. Elle s'oppose en quelque sorte à la spectroscopie qui s'attache à l'étude des spectres des étoiles, ou à la polarimétrie qui s'occupe du degré de polarisation de la lumière provenant des sources astronomiques.
MétallicitéEn astrophysique, la métallicité d'un objet astronomique est la fraction de sa masse qui n'est pas constituée d'hydrogène ou d'hélium. La métallicité quantifie l'importance des processus nucléosynthétiques dans l'origine de la matière constituant l'objet considéré (étoile, milieu interstellaire, galaxie, quasar). L'indice de métallicité (souvent appelé simplement métallicité), [M/H] ou [Fe/H], véhicule sensiblement la même information sous une autre forme.
Problème des galaxies nainesvignette|NGC 1140, une galaxie naine située à environ 60 millions d'années-lumière de la Terre (télescope spatial Hubble). Le problème des galaxies naines est l'un de ceux qui résultent des simulations informatiques cosmologiques qui prédisent l'évolution de la distribution de la matière dans l'Univers. La matière noire semble s'amasser hiérarchiquement et en un nombre sans cesse croissant de halos d'une taille sans cesse décroissante.
AstérosismologieEn astrophysique, l’astérosismologie est la discipline qui étudie les modes de vibration (ou oscillations) des étoiles autres que le Soleil (dans ce cas, on parle d'héliosismologie). L'astérosismologie est une technique d'étude de la structure interne des étoiles. Alors que l'héliosismologie connaît son âge d’or durant les années 1990, le développement de l'astérosismologie est plus récent.
Futur d'un univers en expansionLes observations suggèrent que l’expansion de l’univers va se poursuivre à l’infini. Si tel est le cas, alors il existe une théorie populaire selon laquelle l’univers se refroidira en s’étendant, si bien qu’il deviendra trop froid pour assurer la vie. Pour cette raison, ce scénario futur est communément appelé le « Big Freeze ».
Hypergéante jaunevignette|Animation présentant une vue d'artiste de l'hypergéante jaune HR 5171. Une hypergéante jaune est une étoile massive à l'atmosphère étendue et de classe spectrale variant de la fin de la classe A jusqu'au début de la classe K sur le diagramme Hertzsprung-Russell (HR). Sa masse initiale équivaut à 20 à 50 masses solaires, mais à ce stade, elle a pu perdre jusqu'à la moitié de cette masse. Jusqu'ici, seule une poignée d'entre elles sont répertoriées dans notre galaxie.
RigelBeta Orionis (β Ori) est un système stellaire au minimum triple. Le système est couramment nommé Rigel, bien que le nom ne s'applique officiellement qu'à l'étoile principale du système, β Ori A. L'étoile la plus brillante du système, β Ori A ou Rigel, est une étoile supergéante bleue environ plus lumineuse et à peu près 78,9 fois plus grande que le Soleil. Elle est la sixième étoile la plus brillante du ciel et, en particulier, la plus brillante de la constellation d'Orion. vignette|gauche|Comparaison de Rigel avec le Soleil.
Livre des étoiles fixesLe Livre des étoiles fixes (كتاب صور الكواكب ) est un texte astronomique écrit par Abd al-Rahman al-Soufi (Azophi) vers 964. Le livre est écrit en arabe, bien que l'auteur lui-même fût persan. Il s'agit d'une tentative de créer une synthèse du catalogue complet des étoiles de l'Almageste de Ptolémée (livres VII et VIII) avec les traditions astronomiques arabes autochtones sur les constellations. L'œuvre a eu une grande influence et a survécu à de nombreux manuscrits et traductions.