Débit binaireLe débit binaire est une mesure de la quantité de données numériques transmises par unité de temps. Selon ses définitions normatives, il s'exprime en bits par seconde (bit/s, b/s ou bps) ou un de ses multiples en employant les préfixes du Système international (SI) : kb/s (kilobits par seconde), Mb/s (mégabits par seconde) et ainsi de suite. Dans le domaine de l'informatique, le débit est parfois exprimé en octets par seconde. Un octet équivaut à 8 bits, nombre de bits correspondant aux premières et aux plus simples des machines, et permettant de transmettre un caractère alphanumérique.
Récepteur RakeUn récepteur Rake est un récepteur radio permettant de contrer les phénomènes d'évanouissements dus aux trajets multiples (multipath fading en anglais). Il est constitué de plusieurs sous-récepteurs appelés "doigts". Chaque doigt est un corrélateur associé à une composante de propagation multi-trajets (ou multi-chemins), et décode indépendamment les composantes multi-trajets. La contribution de chacun des sous-récepteurs est ensuite recombinée afin de sommer de manière cohérente tous ces trajets multiples.
Fonction de dérivation de cléEn cryptographie, une fonction de dérivation de clé (en anglais, key derivation function ou KDF) est une fonction qui dérive une ou plusieurs clés secrètes d'une valeur secrète comme un mot de passe ou une phrase secrète en utilisant une fonction pseudo-aléatoire. Les fonctions de dérivation de clé peuvent être utilisées pour renforcer des clés en les étirant ou pour obtenir des clés d'un certain format. Les fonctions de dérivation de clé sont souvent utilisées conjointement avec des paramètres non secrets (appelés sels cryptographiques) pour dériver une ou plusieurs clés à partir d'une valeur secrète.
Communications optiques en espace libreDans le domaine des télécommunications, les communications optiques en espace libre (en anglais Free Space Optics ou FSO) constituent une technologie optique de communications qui fait appel à la propagation de la lumière (spectre visible ou infrarouge) en espace libre, afin de transmettre des données entre deux points distants. Cette technologie présente un intérêt lorsqu'une connexion physique par le biais de câble ou de fibre optique est inadaptée, en particulier pour des raisons de coûts.
Calcul multipartite sécuriséLe calcul multipartite sécurisé (en anglais, secure multi-party computation) est une branche de la cryptographie dont l'objectif est de permettre aux agents d'un réseau de communication de calculer conjointement une fonction sur leurs entrées, afin que les entrées restent privées et que le résultat soit exact. Cela peut être réalisé, par exemple, par transferts inconscient ou par chiffrement homomorphe. Contrairement aux constructions classiques en cryptographie, où l'attaquant est extérieur au système (à la manière d’un espion), l'attaquant fait ici partie des intervenants au sein du système.
Masque jetableLe masque jetable, également appelé chiffre de Vernam, est un algorithme de cryptographie inventé par Gilbert Vernam en 1917 et perfectionné par Joseph Mauborgne, qui rajouta la notion de clé aléatoire. Cependant, le banquier américain Frank Miller en avait posé les bases dès 1882. Bien que simple, facile et rapide, tant pour le codage que pour le décodage, ce chiffrement est théoriquement impossible à casser, mais le fait que le masque soit à usage unique impose de le transmettre au préalable par un "autre moyen", ce qui soulève des difficultés de mise en œuvre pour la sécurisation des échanges sur Internet.
Télécommunications optiques spatialesLes télécommunications optiques spatiales sont une catégorie de télécommunications spatiales reposant sur l'utilisation de laser pour la transmission des données. Cette technique permet d'accroitre considérablement le débit par rapport aux liaisons radio tout en réduisant la puissance électrique nécessaire. L'utilisation du laser dans ce contexte se heurte toutefois à la nécessité d'un pointage extrêmement précis depuis un support se déplaçant éventuellement à grande vitesse par rapport au récepteur et lorsque ce dernier se trouve au sol à des problèmes de transparence de l'atmosphère.
Communication améliorée et alternativeright|thumb| alt=Une utilisatrice d'un système de communication alternative par balayage visuel pointe du regard l'un des chiffres inscrit sur un tableau transparent, afin de former un mot|Utilisatrice d'un système de communication alternative par balayage visuel, indiquant par le regard une série de chiffres sur un tableau afin de former un mot. La communication améliorée et alternative (CAA) est un terme générique qui englobe les méthodes de communication utilisées pour compléter ou remplacer la parole ou l'écriture pour les personnes ayant une déficience dans la production ou la compréhension du langage.
Récepteur superhétérodynethumb|Récepteur superhétérodyne à cinq tubes de fabrication japonaise (1955). En électronique, un récepteur hétérodyne est un récepteur conçu sur le principe du mélange de fréquences, ou hétérodynage, pour convertir le signal reçu en une fréquence intermédiaire plus basse qu'il est plus facile d'utiliser que la fréquence reçue en direct. Globalement tous les récepteurs de radio et de télévision modernes fonctionnent sur ce principe. thumb|Condensateur variable double utilisé dans les récepteurs superhétérodynes.
Interface utilisateur vocaleUne interface utilisateur vocale ou IUV (ou VUI pour Vocal User Interface en anglais) rend possible l'interaction orale entre les humains et les ordinateurs. Un dispositif de commande vocale (ou VCD pour Voice Command Device) est un appareil doté d'une interface utilisateur vocale. Les ordinateurs équipés d'un tel dispositif utilisent généralement la reconnaissance vocale pour comprendre les mots énoncés par les humains et la synthèse vocale pour en produire.