Écologie du paysageL'écologie du paysage est une sous-discipline de l'écologie qui consiste en l'étude des processus écologiques à l'échelle des paysages. Le paysage est alors défini comme une portion de territoire hétérogène, composée d’ensembles d’écosystèmes en interaction et est considéré comme un niveau d’organisation des systèmes écologiques, supérieur à l’écosystème. Plus largement, l'écologie du paysage s'intéresse à la dynamique spatiale et temporelle des composantes biologiques, physiques et sociales des paysages anthropisés et naturels.
Écorégionvignette|Les 825 écorégions terrestres du WWF. Une écorégion ou région écologique est une zone géographique assez large se distinguant par le caractère unique de sa géomorphologie, de sa géologie, de son climat, de ses sols, de ses ressources en eau, de sa faune et de sa flore. Plusieurs organismes internationaux ont établi des listes d'écorégions, le World Wildlife Fund, la Commission de coopération environnementale d'Amérique du Nord, la DMEER européenne, la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine.
Résilience (écologie)alt=|vignette|Colonisation d'un sol incendié par de jeunes plants de pins d’Alep, une espèce résiliente aux feux : ses cônes sérotineux s’ouvrent sous l’action de la chaleur libérant une grande quantité de graines. La résilience écologique est la capacité d'un système vivant (écosystème, biome, population, biosphère) à retrouver les structures et les fonctions de son état de référence après une perturbation. Une faible résilience peut conduire un système écologique, à changer profondément de structure et de fonctionnement après une perturbation.
Service écosystémiqueLes écosystèmes procurent de nombreux services dits services écologiques ou services écosystémiques. Certains étant vitaux pour de nombreuses espèces ou groupes d'espèces (comme la pollinisation), ils sont généralement classés comme bien commun et/ou bien public. Les notions d'évaluation (économique et parfois marchande) de la biodiversité et des services fournis par les écosystèmes, basées sur une vision anthropocentrée de la nature, ont émergé dans les années 1970-1990 avec notamment les travaux de Westman (1977), puis de Randall (1988), Pearce & Moran en 1994 et de Perrings (1995).
Sciences socialesvignette|333x333px|Peinture datant d'environ , dans la grotte Chauvet. Les sciences sociales étudient l'humanité, de ses origines (paléoanthropologie) à sa psyché, en passant par ses aspects culturels et singuliers. Les sciences sociales sont un ensemble de disciplines académiques ayant en commun l'étude du social humain, et des interactions sociales entre les individus, les groupes et leurs environnements. Selon les approches, elles peuvent tendre plus vers les sciences naturelles et cognitives, ou au contraire, vers la philosophie ou les lettres.
Écologie de la restaurationL'écologie de la restauration est la science qui sert de base théorique aux pratiques d'ingénierie écologique visant au retour d'un écosystème vers un état de référence. L'écologie de la restauration est la science qui sert de base théorique aux pratiques de restauration ou de réhabilitation des écosystèmes.
Plant communityA plant community is a collection or association of plant species within a designated geographical unit, which forms a relatively uniform patch, distinguishable from neighboring patches of different vegetation types. The components of each plant community are influenced by soil type, topography, climate and human disturbance. In many cases there are several soil types present within a given plant community.
Evidence-based policyEvidence-based policy is a concept in public policy that advocates for policy decisions to be grounded on, or influenced by, rigorously established objective evidence. This concept presents a stark contrast to policymaking predicated on ideology, 'common sense,' anecdotes, or personal intuitions. The approach mirrors the effective altruism movement's philosophy within governmental circles. The methodology employed in evidence-based policy often includes comprehensive research methods such as randomized controlled trials (RCT).
Capacité porteuseupright=1.5|thumb|figure 1 : une courbe sigmoïdale illustrant la croissance de la population. upright=1.5|thumb|figure 2 : vitesse de croissance de la population en fonction de sa taille. La capacité porteuse (aussi appelée capacité de charge, capacité limite, capacité de soutien, capacité biotique ainsi que capacité de support au Québec et carrying capacity en anglais) en écologie est la taille maximale de la population d’un organisme qu’un milieu donné peut supporter.
Mission d'évaluation des politiques publiquesLa Mission d'évaluation des politiques publiques (MEPP) est un service rattaché à la Direction générale de la modernisation de l'État, placé sous l'autorité fonctionnelle du cabinet du Ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État et chargé de piloter les structures d'évaluation interne de l'administration. La Mission d’évaluation des politiques publiques doit supporter à l’échelle interministérielle la gouvernance de l'évaluation et la coordination des Comités ministériels d’évaluation (CME).