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PRODUCTION NETTE DE L’ÉCOSYSTÈME DANS LES LACS – DÉTERMINATION GRÂCE AUX DONNÉES DE MONITORING Les algues et les cyanobactéries se développent dans la couche de surface productive des lacs par l’absorption de CO2, de lumière et de nutriments. Malgré sa réutilisation interne par des organismes vivants supérieurs et son recyclage par les bactéries, une partie de cette matière organique quitte les eaux de surface pour les eaux profondes. Cette part constitue la production nette de l’écosystème. En raison de son influence sur la qualité de l’hypolimnion, la chaîne alimentaire, la consommation d’oxygène et le cycle du carbone, il est important d’être en mesure d’estimer cette quantité de matière organique. La détermination de la production nette de l’écosystème est traditionnellement une tâche fastidieuse et, suivant la méthode utilisée, ne livre que des résultats imprécis. Une méthode récemment testée dans différents lacs suisses permet désormais à l'aide de données de monitoring relevées régulièrement de réaliser une estimation robuste avec moins d'efforts de la quantité de matière organique qui rejoint les eaux profondes. La méthode repose sur le fait que la production nette de l’écosystème est dégradée par la consommation d’oxygène dans l’hypolimnion ou déposée dans le sédiment sous forme organique.