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Parmi les questions aiguës posées par la crise climatique, étroitement liée à celle de l’accélération capitaliste1, on trouve celle, fondamentale, du lien que l’on tisse aux autres et au monde2. On peut avancer ainsi l’idée que de la double crise climatique et capitaliste émerge une crise des formes de coexistence, que cela soit entre les humains et avec les non-humains. Comment alors se faire « veisin » – « celui qui demeure près d’un autre3» – sans se fermer à lui ou encore le nier, voire l’opprimer ?