Cellule bêtaLes cellules bêta (β-cells pour les anglophones) sont l'un des types cellulaires du pancréas, et plus particulièrement des îlots de Langerhans. Chez l'être humain, elles représentent 50 à 70 % des cellules de ces îlots. Ce sont elles qui synthétisent et sécrètent l'insuline et l'amyline. Chez les patients atteints de diabète de type 1, la masse et la fonction de ces cellules diminue, entraînant une sécrétion insuffisante d'insuline et une hyperglycémie.
Îlot de Langerhansright|thumb|Un îlot de Langerhans|upright=1.2 Les cellules des îlots de Langerhans (ou îlots pancréatiques, insulae pancreaticae) sont des cellules endocrines (produisant des hormones) du pancréas regroupées en petits amas (ou îlots) disséminés entre les acini séreux (cavités arrondies débouchant sur le canal pancréatique.) Ces îlots furent décrits en 1868 par le biologiste allemand Paul Langerhans (1847-1888). Ils furent nommés « îlots de Langerhans » en son honneur par Édouard Laguesse, par ailleurs créateur du mot « endocrine ».
Membrane plasmiqueLa membrane plasmique, également appelée membrane cellulaire, membrane cytoplasmique, voire plasmalemme, est une membrane biologique séparant l'intérieur d'une cellule, appelé cytoplasme, de son environnement extérieur, c'est-à-dire du milieu extracellulaire. Cette membrane joue un rôle biologique fondamental en isolant la cellule de son environnement.
Protéine membranaire intégralevignette|Exemples de protéines membranaires polytopiques. vignette|Exemples de protéines membranaires monotopiques. Une protéine membranaire intégrale, ou protéine intégrale de membrane, est une protéine en interaction permanente avec une membrane biologique. Toutes les protéines transmembranaires sont des protéines membranaires intégrales, mais toutes les protéines membranaires intégrales ne sont pas nécessairement transmembranaires.
Protéine membranaire périphériqueredresse=1.67|vignette|Représentation des différents types d'interaction entre protéines membranaires monotopiques et membrane biologique : (1) interaction par une hélice α amphiphile parallèle au plan de la membrane ; (2) interaction par une boucle hydrophobe ; (3) interaction par un lipide membranaire lié par covalence (lipidation) ; (4) interaction électrostatique ou ionique avec les lipides membranaires (par exemple par l'intermédiaire de cations de calcium Ca).
Diabète de type 1Le diabète de type 1, diabète insulinodépendant (ou insulino-dépendant) (DID), diabète inné (anciennement appelé diabète sucré), ou encore DT1 (terme de plus en plus employé dans le milieu médical), est une maladie auto-immune irréversible. Il apparaît le plus souvent de manière brutale chez l'enfant ou chez le jeune adulte (ou beaucoup plus rarement chez les personnes plus âgées) mais peut parfois aussi être présent depuis la naissance et ne se révéler qu'à l'adolescence.
Diabète sucréLe diabète sucré (ou diabète par abus de langage) est une maladie liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie (concentration de glucose dans le sang) menant à une hyperglycémie chronique. Cette maladie se manifeste par des symptômes propres au diabète (syndrome polyuropolydipsique) et par des lésions d'organes tels la rétine, les reins ou les artères coronaires, dues à la toxicité de l'acétone produite lors d'une dégradation rapide des graisses arrivant en cas de défaillance de l'insuline menant à une hyperglycémie majeure.
Insulinevignette|Les deux chaines de l'insuline bovine. En rouge les ponts disulfures. vignette|droite|Modélisation 3D d'une molécule d'insuline. L'insuline (du insula « île ») est une hormone protéique sécrétée par les cellules β des îlots de Langerhans dans le pancréas, ainsi que dans les corps de Brockmann de certains poissons téléostéens. Elle a un effet important sur le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines en favorisant l'absorption du glucose présent dans le sang par les cellules adipeuses, les cellules du foie et celles des muscles squelettiques.
Pancreatic beta cell functionPancreatic beta cell function (synonyms Gβ or, if calculated from fasting concentrations of insulin and glucose, HOMA-Beta or SPINA-GBeta) is one of the preconditions of euglycaemia, i.e. normal blood sugar regulation. It is defined as insulin secretory capacity, i.e. the maximum amount of insulin to be produced by beta cells in a given unit of time. Beta cells play a paramount role in glucose homeostasis. Progressive loss of insulin secretory capacity is a key defect associated with the transition from a healthy glycaemic state to hyperglycaemia, characteristic of untreated diabetes mellitus.
Latent autoimmune diabetes in adultsSlowly evolving immune-mediated diabetes, or latent autoimmune diabetes in adults (LADA), is a form of diabetes that exhibits clinical features similar to both type 1 diabetes (T1D) and type 2 diabetes (T2D), and is sometimes referred to as type 1.5 diabetes. It is an autoimmune form of diabetes, similar to T1D, but patients with LADA often show insulin resistance, similar to T2D, and share some risk factors for the disease with T2D.