Parasitismevignette|Femelle de , une des très nombreuses espèces de petites guêpes (parasitoïdes de la famille des Pteromalidae, souvent spécialisées dans le parasitage d'une seule autre espèce d'insectes). vignette|Diagramme simplifié des six principales interactions biologiques. Le parasitisme (du grec ancien : , « à côté », et , « grain, blé, pain, nourriture », signifiant littéralement « qui prend la nourriture à côté de » et désignant à l'origine une fonction honorifique, celle de l’officier chargé de l'alimentation au prytanée d'Athènes) est une relation biologique durable entre deux êtres vivants hétérospécifiques où un des protagonistes — le parasite — tire profit d'un organisme hôte pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire.
Dynamique hôtes parasitesLa dynamique hôte/parasite s’intéresse à l'évolution dans le temps et dans l'espace des populations hôtes et parasites. Elle dépend de nombreux facteurs biotiques et abiotiques et de la variation temporelle. La dynamique coévolutive d'un réseau hôtes/parasites est indispensable, pour que le parasite puisse s'attaquer à son hôte mais également pour que l'hôte se défende efficacement contre ce parasite. Selon la théorie évolutionniste, les modèles en prédisent que les agents pathogènes impliqués dans les maladies infectieuses co-évoluent et disparaissent avant l'extinction locale avec de leurs hôtes.
Behavior-altering parasiteBehavior-altering parasites are parasites with two or more hosts, capable of causing changes in the behavior of one of their hosts to enhance their transmission, sometimes directly affecting the hosts' decision-making and behavior control mechanisms. They do this by making the intermediate host, where they may reproduce asexually, more likely to be eaten by a predator at a higher trophic level which becomes the definitive host where the parasite reproduces sexually; the mechanism is therefore sometimes called parasite increased trophic facilitation or parasite increased trophic transmission.
Hypothèse de la reine rougevignette|Comme dans cette hypothèse, pour faire du sur place en sens inverse d'un escalateur, il est nécessaire de ne jamais cesser d'avancer, sinon on recule. L’hypothèse de la reine rouge est une hypothèse de la biologie évolutive proposée en 1973 par Leigh Van Valen et peut se résumer ainsi : l'évolution permanente d'une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle coévolue.
Coévolutionvignette|redresse=1.5|Coévolution plantes à fleurs - insectes. vignette|Les insectes pollinisateurs ont coévolué avec les plantes à fleur, au point que certaines plantes ne peuvent être fécondées que par une seule espèce d’insecte. En biologie, la décrit les transformations qui se produisent au cours de l’évolution entre deux espèces (coévolution par paire) ou plus de deux espèces (coévolution diffuse) à la suite de leurs influences réciproques.
HoloparasiteUn parasite obligatoire ou holoparasite est un organisme parasite qui ne peut pas terminer son cycle de vie sans exploiter un hôte approprié. Si un parasite obligatoire ne peut obtenir un hôte, il ne pourra pas se reproduire. Ceci est opposé à un parasite facultatif, qui peut agir en tant que parasite mais ne compte pas sur son hôte pour continuer son cycle de vie. Les parasites obligatoires ont développé diverses stratégies parasitaires pour exploiter leurs hôtes. Les holoparasites et certains hémiparasites sont obligatoires.
Co-infectionEn microbiologie, la coinfection, co-infection ou infection multiple, est l'infection simultanée d'un hôte par plusieurs agents pathogènes. Chez l'homme, en dépit de l'absence de données disponibles sur la prévalence globale, on estime ce phénomène très commun, voire plus courant que l'infection simple. Par exemple, la co-infection impliquant des helminthes affecte environ 800 millions de personnes dans le monde. Dans le domaine de la médecine (virologie, bactériologie) la co-infection est l'infection simultanée d'une cellule par au moins deux entités virales ou bactériennes différentes.
Hôte (biologie)vignette|Un Piéride de la rave hôte d'un Taraxacum sect. Ruderalia dans un jardin à Kiev. Juillet 2016. En biologie, et notamment en parasitologie, un hôte est un organisme qui héberge un parasite, un partenaire mutuel ou un partenaire commensal, nécessaire à son cycle de vie. Dans le cas du parasitisme, l'organisme hébergé peut provoquer des effets néfastes pour l'hôte. L'hôte doit s'adapter pour ne pas rencontrer le parasite (par exemple en modifiant son comportement).
Parasites in fictionParasites appear frequently in biology-inspired fiction from ancient times onwards, with a flowering in the nineteenth century. These include intentionally disgusting alien monsters in science fiction films, often with analogues in nature. Authors and scriptwriters have, to some extent, exploited parasite biology: lifestyles including parasitoid, behaviour-altering parasite, brood parasite, parasitic castrator, and many forms of vampire are found in books and films.
Génétique des populationsLa génétique des populations (GDP) est l'étude de la distribution et des changements de la fréquence des versions d'un gène (allèles) dans les populations d'êtres vivants, sous l'influence des « pressions évolutives » (sélection naturelle, dérive génétique, recombinaison, mutation, et migration). Les changements de fréquence des allèles sont un aspect majeur de l'évolution, la fixation de certains allèles conduit à une modification génétique de la population, et l'accumulation de tels changements dans différentes populations peut conduire au processus de spéciation.