Voie lactéeLa Voie lactée, aussi nommée la Galaxie (avec une majuscule), est une galaxie spirale barrée qui comprend entre 200 et d'étoiles, et sans doute plus de de planètes. Elle abrite le Système solaire et donc la Terre. Son diamètre est estimé à , voire à ou à , bien que le nombre d'étoiles au-delà de soit très faible. Son cortège de galaxies satellites et elle font partie du Groupe local, lui-même rattaché au superamas de la Vierge appartenant lui-même à Laniakea.
Galaxies en interactionL'interaction de galaxies est le résultat de la perturbation d'une galaxie par le champ gravitationnel d'une deuxième et réciproquement. Un exemple d'interaction mineure est le cas d'une galaxie satellite perturbant les bras d'une galaxie spirale primaire. Un exemple majeur d'une interaction serait la collision et la réunion de deux galaxies. À notre échelle, les galaxies sont tellement loin que nous avons peine à nous imaginer la distance, mais à l'échelle galactique, certaines sont plus proches que d'autres, ce qui donne lieu à des interactions massives.
Glossary of astronomyThis glossary of astronomy is a list of definitions of terms and concepts relevant to astronomy and cosmology, their sub-disciplines, and related fields. Astronomy is concerned with the study of celestial objects and phenomena that originate outside the atmosphere of Earth. The field of astronomy features an extensive vocabulary and a significant amount of jargon.
Étoile fixeL'étoile fixe est une notion aujourd'hui dépassée, mais qui participe à l'histoire de l'astronomie. Durant l'Antiquité et le Moyen Âge, cette notion servait à désigner les astres qui semblaient fixés à la voûte céleste, par opposition aux étoiles errantes. On désignait par étoile fixe (en latin stella fixa) les astres qui semblaient fixés à la voûte céleste. Il s’agit donc des étoiles au sens moderne à l'exception du Soleil. Les étoiles fixes s’opposaient aux étoiles errantes, ou astres errants, lesquels avaient un mouvement relatif apparent par rapport aux étoiles fixes.
M80 (amas globulaire)M80 (ou NGC 6093) est un amas globulaire situé dans la constellation du Scorpion à environ années-lumière du système solaire. Messier 80 a été découvert par l'astronome français Charles Messier en 1781. Il l'a décrit comme une nébuleuse sans étoiles qui ressemble au noyau d'une petite comète. William Herschel a été le premier à résoudre les étoiles de M80 en . M80 est l'un des plus denses des 147 amas globulaires connus dans la Voie lactée. Il contient des centaines de milliers d'étoiles maintenues ensemble par la gravité.
Zone de convectionvignette|redresse=1.25|Structure du Soleil en coupe. La zone de convection, ou zone convective, est une couche dans une étoile qui est thermodynamiquement instable. L'énergie est principalement ou partiellement transportée par convection des parcelles à l'intérieur de cette région, contrairement à la zone de rayonnement où l'énergie est transportée par le rayonnement émis et par la conduction thermique. Il s'agit donc d'un mouvement de masse du plasma à l'intérieur de l'étoile, qui forme habituellement un courant de convection circulaire, avec le plasma chauffé ascendant et le plasma refroidi descendant.
Étoile chimiquement particulièreUne étoile chimiquement particulière — dite étoile CP, pour Chemically Peculiar en anglais — est une étoile dont le spectre témoigne d'une surabondance ou d'un appauvrissement en un ou plusieurs éléments chimiques par rapport au type spectral de référence de l'étoile. Les étoiles CP sont fréquentes le long de la séquence principale. On distingue quatre types d'étoiles CP chaudes en fonction de leur spectre : Les étoiles CP1, ou étoiles Am, présentent de fines raies de calcium et/ou de scandium ionisé une fois (ions Ca+ et Sc+) mais une surabondance de métaux lourds.
Limite de RocheLa limite de Roche est la distance théorique en dessous de laquelle un satellite commencerait à se disloquer sous l'action des forces de marée causées par le corps céleste autour duquel il orbite, ces forces dépassant la cohésion interne du satellite. Elle tire son nom de l'astronome français Édouard Roche qui l'a théorisée le premier. La limite de Roche possède un analogue dans le domaine galactique : le rayon de marée. Le calcul de la limite de Roche est par essence un problème complexe, car il dépend de la constitution interne du satellite.