CytoplasmeLe cytoplasme désigne le contenu d'une cellule vivante et la région comprise entre la membrane plasmique et le noyau d'une cellule eucaryote ou le nucléoïde d'une cellule procaryote. En d'autres termes, le protoplasme délimité par la membrane plasmique est constitué du cytoplasme et du noyau chez les cellules eucaryotes, du cytoplasme et du nucléoïde pour les cellules procaryotes. Il est constitué d'environ 80 % d'eau et se définit comme une émulsion colloïdale à l'aspect granuleux constituée de cytosol, solution aqueuse de sels minéraux et de divers composés organiques qui, avec le cytosquelette, forme le hyaloplasme.
Glycosomevignette|Glycosomes de trypanosomes. Le terme glycosome recouvre deux réalités cytologiques différentes. Il a été introduit en 1968 à la suite de l'observation que le glycogène n'est pas statique dans les hépatocytes mais reste associé aux enzymes de son métabolisme : il s'agit dans ce cas d'une structure constituée de protéines interagissant avec le glycogène dans les cellules du foie. Mais les glycosomes sont également des organites typiques de certains protozoaires et qui contiennent les enzymes de la glycolyse.
Réseau trophiquevignette|Deux représentations rendant compte du fonctionnement d'un écosystème : pyramide écologique (a) et réseau trophique (b). Un réseau trophique est un ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au sein d'un écosystème et par lesquelles l'énergie et la biomasse circulent (échanges d'éléments tels que le flux de carbone et d'azote entre les différents niveaux de la chaîne alimentaire, échange de carbone entre les végétaux autotrophes et les hétérotrophes).
Espèce introduitevignette|300px|Le blé Triticum est une espèce originaire de Mésopotamie introduite dans le monde entier. On qualifie d'espèce introduite une population identifiée/isolée d'une espèce donnée -- qu'elle soit présente ou maintenue présente artificiellement (espèces domestiquées, espèces « adventives ») en cours de naturalisation ou déjà naturalisée -- dans un territoire donnée, considérant qu'elle n'est pas une espèce indigène dudit territoire mais y a été importée par une intervention humaine (délibérée ou non).
Espècevignette| redresse=1.2| L'espèce est l'unité de base de la classification du vivant. Dans les sciences du vivant, l’espèce (du latin species, « type » ou « apparence ») est le taxon de base de la systématique. La définition la plus communément admise est celle du concept biologique : une espèce est un ensemble d'individus qui peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles.
Flux de matière et d'énergieEn écologie, le flux d'énergie est un concept qui caractèrise le transfert énergétique entre les organismes du réseau trophique, ou les échanges réalisés d'un écosystème à un autre. Les êtres vivants ont besoin d'un apport constant en énergie par l'assimilation des nutriments ou d'un apport direct en énergie, comme celle du Soleil via son rayonnement lors de la photosynthèse. La biomasse des êtres vivants est convertie et est mesurée en joules, tandis que l'énergie transmise entre eux, ou qui sort du réseau trophique, est calculée par un indice et étudiée par l'efficience écologique.
EstranL'estran, zone de balancement des marées, zone de marnage, zone intertidale ou replat de marée également appelé foreshore (de l'anglais) en sédimentologie, est la partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus hautes et des plus basses marées. Il constitue un biotope spécifique, qui peut abriter de nombreux sous-habitats naturels. Il est découpé en trois étages, de haut en bas : l’étage supralittoral, l’étage médiolittoral et l’étage infralittoral. thumb|250px|Battures du fleuve Saint-Laurent.
Richesse spécifiquevignette|, montrant les principaux taxons. La largeur des branches représente la richesse spécifique de ces taxons. La richesse spécifique, ou diversité alpha, est une mesure de la biodiversité de tout ou partie d'un écosystème ; elle désigne le nombre d'espèces présentes dans un milieu donné. Désigne la variété et la variabilité (prend en compte tous les niveaux taxonomiques du règne à la sous-espèce ou à la race) parmi les diverses formes de vie et dans les complexes écologiques dans lesquels elles se rencontrent.
Écologie intertidalethumb|upright=1.7|Forêt d'Anjajavy sur les rochers Tsingy avançant dans l'océan Indien. L'écologie intertidale est l'étude des écosystèmes des zones d'estran, où les organismes vivent entre les lignes haute et basse de la marée. À marée basse, la zone intertidale est exposée alors qu'à marée haute, elle est sous l'eau. Les écologues des zones intertidales étudient donc les interactions entre les organismes intertidaux et leur environnement, ainsi qu'entre les différentes espèces d'organismes intertidaux au sein d'une communauté intertidale particulière.
Espèce envahissantevignette|Renouée du Japon et autres plantes exotiques envahissantes qui affectent les écosystèmes indigènes. thumb| Miconia calvescens, originaire d'Amérique centrale est pointée dans l'accélération de l'érosion de la biodiversité d'archipels du Pacifique comme Hawaii. thumb|En Europe, les (Trachemys spp.) et autres émydidées nord-américaines relâchées par leurs propriétaires dans la nature pourraient concurrencer les espèces natives comme la cistude.