Impédance (électricité)L'impédance électrique mesure l'opposition d'un circuit électrique au passage d'un courant alternatif sinusoïdal. La définition de l'impédance est une généralisation de la loi d'Ohm au courant alternatif. On passe de à , mais avec et de formes sinusoïdales. Le mot impédance fut inventé par Oliver Heaviside en . Il vient du verbe anglais en signifiant « retenir », « faire obstacle à » ; verbe qui dérive lui-même du latin impedire qui veut dire « entraver ».
Signalisation différentielleLa signalisation différentielle, ou transmission différentielle, est une méthode de transmission de signal électrique dans laquelle l'information est la différence entre les signaux transmis sur deux lignes. La transmission différentielle s'utilise aussi bien avec un signal analogique, comme en téléphonie, qu'avec un signal logique, comme en informatique. Elle permet de diminuer la sensibilité aux interférences. Au lieu de transmettre le signal comme tension par rapport à la masse, on utilise deux conducteurs, l'un convoyant le signal, et l'autre son inverse.
Ligne symétriqueUne ligne symétrique est un groupe de deux conducteurs ayant exactement la même relation à la masse, acheminant un signal électrique, d'une source vers une charge. Le signal étant la différence de potentiel entre les deux conducteurs, on parle de signalisation différentielle. Par opposition, dans une ligne asymétrique, le signal est la tension entre un seul conducteur et la masse. On utilise des lignes symétriques pour diminuer l'influence des perturbations électromagnétiques.
Impédance caractéristiqueL'impédance caractéristique d'une ligne de transmission est une représentation d'une forme de perméabilité du milieu. Elle joue un rôle similaire à ce qu'on observe avec les ondes sonores ou les ondes électromagnétiques. Quand une onde traverse la frontière entre deux milieux différents, une partie de son énergie ne peut être transmise d'un milieu à l'autre et repart dans l'autre sens. Dans une ligne de transmission, elle correspond à l'impédance qu'on pourrait mesurer à ses bornes si elle avait une longueur infinie.
Unité imaginaireEn mathématiques, l’unité imaginaire est un nombre complexe, noté (parfois en physique afin de ne pas le confondre avec la notation de l'intensité électrique), dont le carré vaut –1. Ses multiples par des nombres réels constituent les nombres imaginaires purs. L'appellation d'« imaginaire » est due à René Descartes et celle d'« unité imaginaire » à Carl Friedrich Gauss. Sans avoir disparu, cette appellation n'est pas d'un usage très généralisé chez les mathématiciens, qui se contentent souvent de parler du nombre i.
Paramètres SLes paramètres S (de l'anglais Scattering parameters), coefficients de diffraction ou de répartition sont utilisés en hyperfréquences, en électricité ou en électronique pour décrire le comportement électrique de réseaux électriques linéaires en fonction des signaux d'entrée. Ces paramètres font partie d'une famille de formalismes similaires, utilisés en électronique, en physique ou en optique : les paramètres Y, les paramètres Z, les paramètres H, les paramètres T ou les paramètres ABCD.
Biomarker (medicine)In medicine, a biomarker is a measurable indicator of the severity or presence of some disease state. It may be defined as a "cellular, biochemical or molecular alteration in cells, tissues or fluids that can be measured and evaluated to indicate normal biological processes, pathogenic processes, or pharmacological responses to a therapeutic intervention." More generally a biomarker is anything that can be used as an indicator of a particular disease state or some other physiological state of an organism.
SusceptanceIn electrical engineering, susceptance (B) is the imaginary part of admittance (Y = G + jB), where the real part is conductance (G). The reciprocal of admittance is impedance (Z = R + jX), where the imaginary part is reactance (X) and the real part is resistance (R). In SI units, susceptance is measured in siemens (S). The term was coined by C.P. Steinmetz in a 1894 paper. In some sources Oliver Heaviside is given credit for coining the term, or with introducing the concept under the name permittance.
AdmittanceLadmittance, notée Y, est l'inverse de l'impédance. Elle se mesure en siemens (S). Elle est définie par : Avec : Y l'admittance en S ; Z l'impédance en Ω. L'impédance étant une résistance complexe, et la conductance G étant l'inverse de la résistance, l'admittance est une conductance complexe. La partie réelle de l'admittance est la conductance, sa partie imaginaire est la susceptance : Le module de l'admittance est donné par (comme tous les nombres complexes) : Avec : G la conductance en S ; B la susceptance en S.
Logarithme complexeEn mathématiques, le logarithme complexe est une fonction généralisant la fonction logarithme naturel (définie sur ]0,+∞[) au domaine C* des nombres complexes non nuls. Plusieurs définitions sont possibles. Aucune ne permet de conserver, à la fois, l'univocité, la continuité et les propriétés algébriques de la fonction logarithme. Histoire des nombres complexes La question de savoir s'il est possible de prolonger le logarithme naturel (c'est-à-dire de le définir sur un ensemble plus grand que ]0,+∞[) s'est posée dès la seconde moitié du avec les développements en série des fonctions.