Analyse syntaxiqueL' consiste à mettre en évidence la structure d'un texte, généralement une phrase écrite dans une langue naturelle, mais on utilise également cette terminologie pour l'analyse d'un programme informatique. L' (parser, en anglais) est le programme informatique qui réalise cette tâche. Cette opération suppose une formalisation du texte, qui est vue le plus souvent comme un élément d'un langage formel, défini par un ensemble de règles de syntaxe formant une grammaire formelle.
TreebankIn linguistics, a treebank is a parsed text corpus that annotates syntactic or semantic sentence structure. The construction of parsed corpora in the early 1990s revolutionized computational linguistics, which benefitted from large-scale empirical data. The term treebank was coined by linguist Geoffrey Leech in the 1980s, by analogy to other repositories such as a seedbank or bloodbank. This is because both syntactic and semantic structure are commonly represented compositionally as a tree structure.
Line graphEn théorie des graphes, le line graph L(G) d'un graphe non orienté G, est un graphe qui représente la relation d'adjacence entre les arêtes de G. Le nom line graph vient d'un article de Harary et Norman publié en 1960. La même construction avait cependant déjà été utilisée par Whitney en 1932 et Krausz en 1943. Il est également appelé graphe adjoint. Un des premiers et des plus importants théorèmes sur les line graphs est énoncé par Hassler Whitney en 1932, qui prouve qu'en dehors d'un unique cas exceptionnel, la structure de G peut être entièrement retrouvée à partir de L(G) dans le cas des graphes connexes.
Analyseur LRComme tout analyseur grammatical (ou analyseur syntaxique), un analyseur LR vise à vérifier si une chaîne de caractères (typiquement contenue dans un fichier) possède bien la structure d'une grammaire spécifiée à l'avance. Cette vérification s'accompagne généralement d'actions. Une action typique est la génération d'une autre chaîne de caractères ou encore d'un arbre d'analyse. Ainsi l'analyse grammaticale est généralement utilisée pour la compilation (transformation d'un code source en code machine).
Réseau de neurones récurrentsUn réseau de neurones récurrents (RNN pour recurrent neural network en anglais) est un réseau de neurones artificiels présentant des connexions récurrentes. Un réseau de neurones récurrents est constitué d'unités (neurones) interconnectées interagissant non-linéairement et pour lequel il existe au moins un cycle dans la structure. Les unités sont reliées par des arcs (synapses) qui possèdent un poids. La sortie d'un neurone est une combinaison non linéaire de ses entrées.
Grammaire de dépendanceOn désigne par grammaire de dépendance une approche de la syntaxe fondée par Lucien Tesnière. Elle se distingue par la place centrale donnée à une structure hiérarchique, appelée Stemma par Lucien Tesnière, mais plus connue aujourd'hui sous le terme d’arbre de dépendance. L'arbre de dépendance est un arbre, au sens mathématique du terme, représentant les liens syntaxiques entre les mots d'une phrase. Les grammaires de dépendance ne réfèrent donc pas à un cadre théorique restreint, mais la notion de dépendance peut être explicite ou implicite dans la formalisation des règles syntaxiques.
Shift-reduce parserA shift-reduce parser is a class of efficient, table-driven bottom-up parsing methods for computer languages and other notations formally defined by a grammar. The parsing methods most commonly used for parsing programming languages, LR parsing and its variations, are shift-reduce methods. The precedence parsers used before the invention of LR parsing are also shift-reduce methods. All shift-reduce parsers have similar outward effects, in the incremental order in which they build a parse tree or call specific output actions.
Graphe planaireDans la théorie des graphes, un graphe planaire est un graphe qui a la particularité de pouvoir se représenter sur un plan sans qu'aucune arête (ou arc pour un graphe orienté) n'en croise une autre. Autrement dit, ces graphes sont précisément ceux que l'on peut plonger dans le plan, ou encore les graphes dont le nombre de croisements est nul. Les méthodes associées à ces graphes permettent de résoudre des problèmes comme l'énigme des trois maisons et d'autres plus difficiles comme le théorème des quatre couleurs.
Théorie des graphesvignette|Un tracé de graphe. La théorie des graphes est la discipline mathématique et informatique qui étudie les graphes, lesquels sont des modèles abstraits de dessins de réseaux reliant des objets. Ces modèles sont constitués par la donnée de sommets (aussi appelés nœuds ou points, en référence aux polyèdres), et d'arêtes (aussi appelées liens ou lignes) entre ces sommets ; ces arêtes sont parfois non symétriques (les graphes sont alors dits orientés) et sont alors appelées des flèches ou des arcs.
Stable (théorie des graphes)thumb|280px|L'ensemble des sommets en bleu dans ce graphe est un stable maximal du graphe. En théorie des graphes, un stable – appelé aussi ensemble indépendant ou independent set en anglais – est un ensemble de sommets deux à deux non adjacents. La taille d'un stable est égale au nombre de sommets qu'il contient. La taille maximum d'un stable d'un graphe, noté I(G), est un invariant du graphe. Il peut être relié à d'autres invariants, par exemple à la taille de l'ensemble dominant maximum, noté dom(G).