Lors de la réfection du pont en 1990 (février à juillet) par l’entreprise Biollay SA, des travaux ont été effectués sur diverses parties de l’ouvrage. La raison principale de ces travaux était la restriction à 3.5 tonnes pour les véhicules sur l’ouvrage. Cette restriction était due à l’état critique de corrosion des fers Zorès qui constituaient le tablier de l’ouvrage. L’entreprise a effectué un traitement des surfaces de la superstructure. Cette démarche consiste à nettoyer et à protéger l’ouvrage contre la rouille. Cette opération nécessite le sablage de l’acier qui permet d’extraire les matériaux corrodés sur la surface. Puis, une couche de base de 50 micromètres (Gehorol vert) est posée. Finalement, deux couches de finition d’une épaisseur de 50 microns chacune (Micacé DB 310 rouge) ont été posées. Ensuite, un travail de démolition a été effectué. L’état des fers Zorès était tellement mauvais qu’il a fallu démonter la dalle qu’ils constituaient. Ainsi, le tablier et les garde-corps ont été supprimés. De plus, les longerons (UNP et INP) qui étaient rivetés sur les entretoises qui soutiennent le tablier ont été enlevés. Le tablier métallique a été posé élément par élément et connecté par soudure aux entretoises. À la surface, les éléments ont été soudés entre eux et la soudure meulée à plat. La passerelle a été connectée aux éléments du tablier par boulons HR et construite simultanément au tablier. Deux dalles de transition en béton ont été créés afin d’assurer le passage entre la passerelle et ses abords. L’installation des joints de dilatations aux deux extrémités du pont a nécessité une adaptation des culées avec un bétonnage.