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Le titre de ce Projet de Master (PdM) est « À quoi pourrait ressembler une ville pleinement cyclable en Suisse ? ». Cette question mérite d’être posée car l’observation a été faite qu’il y a un passage d’une mixité totale des modes de transport au début du 20ème siècle à une segmentation des usages, avec une place grandissante de la voiture, au détriment des autres modes. Aujourd’hui, la place de la voiture est remise en cause, en raison notamment d’une plus grande conscience du caractère polluant de cette dernière, bien qu’elle occupe toujours une part importante de l’espace public, surtout en Suisse romande. Actuellement, il y a de plus en plus la volonté en Suisse et en Europe de créer des aménagements cyclables afin de développer la pratique du vélo comme alternative à la voiture individuelle. Ce développement se manifeste plus souvent en Suisse alémanique qu’en Suisse romande. C’est en se basant sur cette observation que le choix a été fait de se concentrer sur une ville romande. Sur le plan international, dans des pays comme les Pays-Bas ou le Danemark une approche radicale est observée, dans lesquels les aménagements dédiés au vélo sont une contrainte de base et le réseau des autres modes est créé autour de cette contrainte [1], [2]. L’objectif de ce projet de master est donc de développer une méthodologie radicale comparable à celle des Pays-Bas ou du Danemark et de l’implémenter dans une ville Suisse romande. Il s’agit ainsi de concevoir un réseau cyclable de très haute qualité qui puisse répondre à un usage massif du vélo, et d’évaluer ensuite les effets de ces infrastructures sur les autres modes de transport, notamment le transport public (TP) et le trafic individuel motorisé (TIM). Les besoins des piétons vont être traités en parallèle avec les besoins des cyclistes parce que le but n’est dans aucun cas d’empêcher la mobilité individuelle à pied.