Simulation d'un système à N corpsvignette| Une simulation à N corps de la formation cosmologique d'un amas de galaxies dans un univers en expansion. En physique et en astronomie, une simulation à N corps est une simulation d'un système dynamique de particules, généralement sous l'influence de forces physiques, telles que la gravité (voir problème à N corps pour d'autres applications). Les simulations à N corps sont des outils largement utilisés en astrophysique, depuis l'étude de la dynamique de systèmes à quelques corps comme le système Terre - Lune - Soleil, jusqu'à la compréhension de l'évolution de la structure à grande échelle de l'univers observable.
Simulation informatiquevignette|upright=1|Une simulation informatique, sur une étendue de , de l'évolution du typhon Mawar produite par le Modèle météorologique Weather Research and Forecasting La simulation informatique ou numérique est l'exécution d'un programme informatique sur un ordinateur ou réseau en vue de simuler un phénomène physique réel et complexe (par exemple : chute d’un corps sur un support mou, résistance d’une plateforme pétrolière à la houle, fatigue d’un matériau sous sollicitation vibratoire, usure d’un roulem
Jeune objet stellairevignette| YSO dans le complexe de nuages de Rho Ophiuchi. vignette|V1331 Cyg, un YSO entourée d'une nébuleuse par réflexion. Un jeune objet stellaire (JOS, ou YSO, pour young stellar object en anglais) désigne une étoile dans son stade précoce d'évolution. Cette classe est constituée de deux groupes d'objets : les proto-étoiles et les étoiles de la préséquence principale. Une étoile se forme par l'accumulation de matière qui tombe dans la proto-étoile à partir d'un disque circumstellaire ou d'une enveloppe.
Rotation stellairevignette|280px|Cette illustration montre le renflement équatorial de l'étoile Achernar causé par sa rotation rapide. La rotation stellaire désigne la rotation d’une étoile autour de son axe. La vitesse de rotation peut être mesurée par le spectre de l’étoile ou en chronométrant différentes caractéristiques visibles à sa surface. Puisque les étoiles ne sont pas des corps solides, elles sont sujettes à la rotation différentielle. Ainsi, l’équateur de l’étoile peut tourner avec une vitesse angulaire différente de celle des plus hautes latitudes, ce qui peut produire un par effet centrifuge.
Étoile de BarnardLétoile de Barnard est une étoile de la constellation zodiacale d'Ophiuchus. Cette naine rouge, variable de type BY Draconis, est l'étoile connue dont le mouvement propre est le plus élevé (10,3′′ par an). Elle est nommée en l'honneur de l'astronome américain Edward E. Barnard qui découvrit cette propriété en 1916. Située à une distance de , c'est la quatrième étoile la plus proche du Système solaire. Elle est cependant invisible à l'œil nu en raison de sa faible luminosité.
Millennium RunThe Millennium Run, or Millennium Simulation (referring to its size) is a computer N-body simulation used to investigate how the distribution of matter in the Universe has evolved over time, in particular, how the observed population of galaxies was formed. It is used by scientists working in physical cosmology to compare observations with theoretical predictions. A basic scientific method for testing theories in cosmology is to evaluate their consequences for the observable parts of the universe.
Instabilité gravitationnelleEn astrophysique, une instabilité gravitationnelle ou encore instabilité de Jeans, nommée ainsi en hommage à son découvreur, le physicien britannique James Jeans en 1902, décrit le phénomène d'effondrement gravitationnel qui peut avoir lieu par exemple au sein d'un nuage de matière gazeux à partir d'un état faiblement inhomogène. L'instabilité de Jeans se produit quand l'attraction gravitationnelle causée par une surdensité d'un milieu devient supérieure aux forces de pression qui ont tendance à détendre une surdensité.
Masse jovienneEn astronomie, la masse jovienne (M, M ou encore M) est une unité de masse couramment employée pour exprimer la masse des objets substellaires, notamment des exoplanètes géantes gazeuses et des naines brunes. Elle représente la masse de la planète Jupiter, qui vaut , soit (M) ou (M). En , la générale de l'Union astronomique internationale a défini la « masse jovienne nominale », une valeur devant rester constante quelles que soient les améliorations ultérieures de la précision des mesures de M.
Numerical relativityNumerical relativity is one of the branches of general relativity that uses numerical methods and algorithms to solve and analyze problems. To this end, supercomputers are often employed to study black holes, gravitational waves, neutron stars and many other phenomena governed by Einstein's theory of general relativity. A currently active field of research in numerical relativity is the simulation of relativistic binaries and their associated gravitational waves.
Problème de concentration du haloLe problème de concentration du halo découle de simulations cosmologiques qui semblent indiquer que la matière noire froide (CDM) affecte des distributions concentrées, c'est-à-dire qu'elle augmente brutalement jusqu'à des valeurs élevées à un point central, et ceci dans les zones les plus denses de l'Univers. Ceci impliquerait que le centre de notre galaxie, par exemple, présenterait une densité supérieure de matière noire que les autres régions. Cependant, il semble plutôt que les centres de ces galaxies n'ont vraisemblablement aucune concentration de matière noire.