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Un début, une sensibilité La lisière urbaine présente aux abords de la rue historique Weissenstein à Berne est identifiée comme l’élément paysager majeur de ce quartier. Cet espace vert est défini au sud par une voie de chemin de fer tandis qu’au nord la variation topographique naturelle du territoire est soulignée par la rue. Un temps de pause Dans le projet, afin de protéger, définir et préserver cette lisière, la proposition bâtie est amenée aux limites des voies. Entre frise végétale et bâti s’étire un espace public rythmé par les durées d’usages : promenade, activités, jeu, cheminement… Ce dernier dialogue avec la morphologie d’une construction en longueur qui constitue une protection contre les nuisances pour les usager.ère.s du parc en même temps qu’elle pérennise le statut de ce lieu. Un dialogue au quotidien La construction est habitée par un centre socio-culturel et des logements coopératifs. Le centre socio-culturel vient dialoguer avec les besoins directs du quartier, par des espaces dédiés à l’accueil parascolaire en lien avec les écoles voisines du site. Ces mêmes infrastructures sont également partagées avec les coopérateur.rice.s. Un habitat, des épaisseurs d’usages Le positionnement, aux limites de la parcelle, interroge le thème plus large d’habiter avec les nuisances de la ville. Il en fait un outil typologique du projet qui permet d’enrichir l’agencement des spatialités internes. La façade sud prend ainsi de l’épaisseur. Elle génère des espaces pour les repas au cœur des logements. Elle devient un espace intermédiaire, un lieu de vie et un lieu de protection.