Résistance aux pesticidesvignette|upright=1.8|L'application de pesticides peut sélectionner artificiellement des ravageurs résistants. Dans ce diagramme, la première génération compte un insecte (en rouge) ayant une résistance accrue à un pesticide. Après l'application de pesticides, ses descendants sont proportionnellement plus nombreux, les insectes sensibles (en blanc) ayant été tués de manière sélective. Après de multiples applications, les insectes résistants peuvent devenir majoritaires dans la population.
Système immunitaire innévignette|Schéma simplifié de l'homéostasie et de la réponse immunitaire au niveau de la barrière intestinale. Le système immunitaire inné comprend les cellules et les mécanismes permettant la défense immédiate de l'organisme contre les agents infectieux de façon immédiate car elle ne nécessite pas de division cellulaire. Il s'oppose en cela au système immunitaire adaptatif, qui confère une protection plus tardive mais plus durable, et qui nécessite une division cellulaire (lymphocyte B et T).
SérothérapieAppelée également immunisation artificielle passive, la sérothérapie ou sérumthérapie ou plasmothérapie est l'utilisation thérapeutique du sérum sanguin (partie non cellulaire du sang) se caractérisant par l'administration et par l'injection sous-cutanée, intramusculaire ou intra-rachidienne (l'intérieur du liquide entourant la moelle épinière) d'un sérum immunisant. Celui-ci est soit d'origine animale, provenant d'un animal qui a été vacciné contre une maladie infectieuse, soit d'origine humaine.
Pathologie végétalethumb|Pomme de terre infectée par le mildiou (Phytophthora infestans) thumb|Tumeur sur tronc de platane La pathologie végétale, ou phytopathologie ou phytiatrie, est la science qui étudie les maladies des plantes, surtout des plantes cultivées. La distinction entre une maladie et un problème d'ordre physiologique n'est pas toujours facile à établir. À la fin de cet article est placée une énumération de problèmes physiologiques pouvant être confondus avec des maladies.
ZoonoseLes zoonoses sont des maladies et infections dont les agents se transmettent naturellement des animaux à l'humain, et vice-versa. Le terme a été créé au , à partir du grec ζῷον zôon, « animal » et νόσος nósos, « maladie », par Rudolf Virchow. Il couvre les zooanthroponoses (transmission de l’humain à l'animal) et les anthropozoonoses (transmission de l’animal à l'humain). D'un point de vue pratique, l'étude des zoonoses est principalement motivée dans le second cas, quand l'animal joue un rôle dans la transmission de l’agent pathogène d'une maladie affectant la santé humaine.
Postulats de KochLes postulats de Koch (ou postulats de Henle-Koch) sont originellement des critères destinés à établir la relation de cause à effet liant un microbe et une maladie. Ces postulats ont été formulés en 1884 pour établir l'étiologie de la tuberculose, puis redéfinis et publiés par Koch en 1890. Utilisés pour confirmer le rôle étiologique d'un micro-organisme dans d'autres maladies, ces postulats ont été modifiés tout au long du selon l'état des connaissances, les problèmes rencontrés, et l'apparition de nouvelles techniques.
SalmonellaSalmonella (en français les Salmonelles) est un genre de bacilles Gram négatifs (BGN) de la famille des Enterobacteriaceae. Son nom fait référence au vétérinaire Daniel E. Salmon. Certains sérovars de certaines sous-espèces de Salmonella enterica sont responsables d'infections bactériémiques graves, les fièvres typhoïde et paratyphoïdes, qui sévissent surtout dans les pays en développement. D'autres sérovars sont impliqués dans des gastro-entérites et des toxi-infections alimentaires (TIAC) plus bénignes.
Relation gène pour gèneLa relation gène pour gène exprime le lien étroit existant entre chaque gène de virulence d'un agent pathogène et le gène de résistance correspondant de la plante hôte. Ce concept a été découvert en 1946 par le phytopathologiste américain, , alors qu'il étudiait la rouille (Melampsora lini) du lin (Linum usitatissimum). Harold Henry Flor a été le premier scientifique à étudier simultanément la génétique de l'hôte et celle du parasite et à les intégrer dans un système génétique global.
Réponse hypersensiblevignette|Nécroses foliaires qui se caractérisent par des zones sèches associées aux lésions et au blanchiment des tissus végétaux. En pathologie végétale, la réponse hypersensible (RH), est le mécanisme spécifique de réaction des plantes à l'attaque par un agent pathogène. Destinée à prévenir la propagation d'une infection locale, la réponse hypersensible se caractérise par la mort rapide de cellules voisines du point d'infection, par nécrose (réponse se caractérisant par des lésions ou taches nécrotiques) ou apoptose (lésions apoptotiques).
Rouille noirePuccinia graminis est une espèce de champignons basidiomycètes de la famille des Pucciniaceae. Cette espèce parasite les plantes céréalières (avoine, blé, orge, triticale) chez lesquelles elle provoque la maladie de la « rouille noire ». En 1944, un agronome américain, Norman Borlaug, spécialiste des pathologies végétales se rendit au Mexique pour lutter contre une épidémie de rouille noire à l'origine d'une famine généralisée. En croisant différentes variétés de blé du monde entier, il obtint un hybride résistant à la rouille et à haut rendement.