Ectosymbiosevignette|L'ectosymbiose entre le gui blanc (l'ectosymbionte) et l'arbre (son hôte) est obligatoire. L'ectosymbiose est l'association mutualiste ou parasitaire (symbiose) entre un organisme vivant (l'hôte) et un ou plusieurs autres plus petits (ectosymbiote) qui vivent sur la surface de son corps. Dans le cas des surfaces internes (cavités) telles que le revêtement du tube digestif et les conduits de glandes on parle de mésosymbiose (microbiote intestinal, microbiote oral).
Dynamique hôtes parasitesLa dynamique hôte/parasite s’intéresse à l'évolution dans le temps et dans l'espace des populations hôtes et parasites. Elle dépend de nombreux facteurs biotiques et abiotiques et de la variation temporelle. La dynamique coévolutive d'un réseau hôtes/parasites est indispensable, pour que le parasite puisse s'attaquer à son hôte mais également pour que l'hôte se défende efficacement contre ce parasite. Selon la théorie évolutionniste, les modèles en prédisent que les agents pathogènes impliqués dans les maladies infectieuses co-évoluent et disparaissent avant l'extinction locale avec de leurs hôtes.
Lichenvignette|redresse=2.2|Les écorces offrent une diversité de micro-habitats favorables à la faune et la flore, notamment à la colonisation de communautés lichéniques corticoles dont le développement est conditionné par de nombreux facteurs stationnels : exposition à la pluie, à la neige, au ruissellement de l'eau de pluie sur le tronc, au vent, à la lumière, au soleil, aux dépôts de poussières...
ActinorhizeLes actinorhizes sont des nodosités fixatrices d'azote qu'on trouve au niveau des racines des plantes angiospermes dites actinorhiziennes. Ces plantes ont la capacité de s'associer avec des bactéries actinomycètes filamenteuses du sol du genre Frankia pour produire des actinorhizes. Ce sont essentiellement des arbres ou arbustes adaptés aux stress édaphiques comme la salinité élevée, les métaux lourds ou les pH extrêmes) telles que : les aulnes, des Ericacées, des Myricacées (le myrte des marais, Myrica gale) des élaeagnacées (Argousier, olivier de Bohème (Elaeagnus angustifolia).
ProchlorococcusProchlorococcus est un genre de cyanobactéries marines photosynthétiques, qui peut être classé parmi les picoprocaryotes (très petits unicellulaires). Sa taille est d'environ 0,6 μm et appartient au bactérioplancton. Il est resté longtemps inaperçu car appartenant au picoplancton, mais on l'a trouvé presque partout dans l'océan (jusque dans les zones marines dites oligotrophes, et ailleurs jusqu'à des densités atteignant environ 100 000 cellules par millilitre ; elle serait à l'origine de 5 % environ de la photosynthèse mondiale, ce qui lui donne une importance planétaire pour le cycle du carbone notamment, mais aussi pour les chaines trophiques et pour le rôle de puits de carbone des océans.
AnammoxL’oxydation anaérobie de l’ammonium ou l’« anammox» est une voie métabolique microbienne importante du cycle de l'azote au cours de laquelle l’énergie chimique du nitrate et de l’ammonium est utilisée par certaines bactéries pour fixer le dioxyde de carbone. Ces bactéries qui réalisent ce processus ont été identifiées en 1999 et ont constitué à l'époque une surprise pour la communauté scientifique. Ce type de réactions se déroule dans de nombreux milieux naturels.