Acide nitriqueL’acide nitrique est un composé chimique de formule . Liquide incolore lorsqu'il est pur, cet acide minéral fort (de ) est en pratique utilisé en solution aqueuse concentrée. Il était autrefois appelé acide azotique par les chimistes du , mais aussi jadis esprit de nitre par les alchimistes, ou encore « eau-forte» ou aquae fortis par les graveurs sur cuivre. À concentration supérieure à 86 %, il est baptisé « acide nitrique fumant », qualifié de « blanc » ou « rouge » selon qu'il est pauvre ou riche en dioxyde d'azote .
Pile voltaïqueLa pile à colonne de Volta, ou pile voltaïque, ou encore pile de Volta, fut la première pile électrique. Elle a été inventée par Alessandro Volta, né à Côme en 1745 qui publia un article à ce sujet en 1800. La pile est faite d'un empilement comme son nom l'indique de disques de zinc (pôle négatif) et de cuivre ou d'argent (pôle positif) séparés par une couche de tissu imprégné d'eau de préférence salée que l'on nomme l'électrolyte. La répétition de ces éléments zinc+électrolyte+cuivre est proportionnelle à la tension produite aux bornes de la pile, mesurée en volt (V).
Arc électriqueUn arc électrique est un courant électrique visible dans un milieu isolant (gaz, air). La découverte des principes régissant ce phénomène est attribuée au chimiste et physicien anglais Humphry Davy en 1813. Son explication fait appel à une physique très complexe. En langage courant, un arc électrique de faible ampleur est une « étincelle » parfois lié à un court-circuit temporaire (Voir image à droite). vignette|Arcs électriques sur les rails du métro de Londres vignette|Arc électrique de sur un disjoncteur à courant continu.
Microscope à effet tunnelthumb|Atomes de silicium à la surface d'un cristal de carbure de silicium (SiC). Image obtenue à l'aide d'un STM. Le microscope à effet tunnel (en anglais, scanning tunneling microscope, STM) est inventé en 1981 par des chercheurs d'IBM, Gerd Binnig et Heinrich Rohrer, qui reçurent le prix Nobel de physique pour cette invention en 1986. C'est un microscope en champ proche qui utilise un phénomène quantique, l'effet tunnel, pour déterminer la morphologie et la densité d'états électroniques de surfaces conductrices ou semi-conductrices avec une résolution spatiale pouvant être égale ou inférieure à la taille des atomes.
HassiumLe hassium (symbole Hs) est l'élément chimique de numéro atomique 108. Il a été synthétisé pour la première fois en 1984 par la réaction au Gesellschaft für Schwerionenforschung (GSI) de Darmstadt, en Allemagne. L'IUPAC avait proposé en 1994 de le nommer hahnium (Hn) en hommage à Otto Hahn, mais la proposition initiale de l'équipe du GSI a finalement prévalu, et cet élément reçut son nom définitif en 1997, en référence au nom latin du Land de Hesse, où se trouve Darmstadt.
Réseau métallo-organiquevignette|Exemple de MOF avec différents ligands organiques. Les réseaux métallo-organiques (MOF, pour l'anglais metal–organic framework) sont des solides poreux hybrides cristallins constitués d'ions métalliques ou de clusters coordonnés à des ligands organiques pour former des structures en une, deux ou trois dimensions. Les MOF présentent notamment une surface spécifique très élevée du fait de leur structure nanoporeuse. Les MOF sont nommés selon leur lieu de découverte suivi d’un numéro d’incrémentation, par exemple MIL-101 pour Matériaux Institut Lavoisier , ou UiO-66.
Courant continu haute tensionthumb|upright=1.5|Convertisseurs à thyristors sur le pôle 2 de la ligne Inter-Island en Nouvelle-Zélande.thumb|upright=1.5|Symbole d'un convertisseur AC/DC. Le courant continu haute tension (CCHT), en anglais High Voltage Direct Current (HVDC), est une technologie d'électronique de puissance utilisée pour le transport de l'électricité en courant continu haute tension. Son utilisation est minoritaire par rapport au transport électrique à courant alternatif (AC) traditionnel de nos réseaux électriques.
ChromageL'opération de chromage consiste à recouvrir une pièce en métal de chrome, d'une épaisseur plus ou moins grande, de 0,5 μm (chrome décoratif) à 1/10 mm rectifié (chromage dur). Ne pas confondre avec la « finition chromique » ou « chromatation », qui est un traitement de conversion chimique dans un bain à base chrome +VI ou +III après zingage ou cadmiage, ni avec la chromisation parfois appelée chromage électrolytique. On distingue habituellement deux sortes de chromage, les qualités demandées à la couche superficielle n'étant pas les mêmes selon les applications envisagées.