Fonction de hachage cryptographiqueUne fonction de hachage cryptographique est une fonction de hachage qui, à une donnée de taille arbitraire, associe une image de taille fixe, et dont une propriété essentielle est qu'elle est pratiquement impossible à inverser, c'est-à-dire que si l'image d'une donnée par la fonction se calcule très efficacement, le calcul inverse d'une donnée d'entrée ayant pour image une certaine valeur se révèle impossible sur le plan pratique. Pour cette raison, on dit d'une telle fonction qu'elle est à sens unique.
Cryptographie symétriquevignette|320x320px|Schéma du chiffrement symétrique: la même clé est utilisée pour le chiffrement et le déchiffrement La cryptographie symétrique, également dite à clé secrète (par opposition à la cryptographie asymétrique), est la plus ancienne forme de chiffrement. Elle permet à la fois de chiffrer et de déchiffrer des messages à l'aide d'un même mot clé. On a des traces de son utilisation par les Égyptiens vers 2000 av. J.-C. Plus proche de nous, on peut citer le chiffre de Jules César, dont le ROT13 est une variante.
Authentificationthumb|Authentification renforcée basée sur une cryptocard L'authentification est un processus permettant à un système informatique de s'assurer de la légitimité de la demande d'accès faite par une entité (être humain ou un autre système) afin d'autoriser son accès à des ressources du système (système d'exploitation, réseaux, applications...) conformément au paramétrage du contrôle d'accès. Le système attribue à cette entité les données d'identité pour une session d'accès (ces attributs sont détenus par le système ou peuvent être fournis par l'entité lors du processus d'authentification).
Réseau de FeistelUn réseau de Feistel est une construction utilisée dans les algorithmes de chiffrement par bloc, nommée d'après le cryptologue d'IBM, Horst Feistel. Elle a été utilisée pour la première fois dans Lucifer et DES. Cette structure offre plusieurs avantages, le chiffrement et le déchiffrement ont une architecture similaire voire identique dans certains cas. L'implémentation matérielle est aussi plus facile avec un tel système même si les choses ont passablement changé depuis la fin des années 1970.
Fonction de compressionvignette|Une fonction de compression unidirectionnelle typique, habituellement utilisée dans la construction Merkle-Damgård En cryptographie, une fonction de compression est une fonction à sens unique qui prend une entrée de M bits et produit à sa sortie une séquence de N bits avec N strictement inférieur à M. On doit ce terme à Ralph Merkle et Ivan Damgård qui l'ont utilisé dans le cadre de la construction de Merkle-Damgård. La sortie est ainsi « compressée » (à perte d'où le terme « sens unique ») puisque plus courte que l'entrée.
HMACUn HMAC (en anglais parfois étendu en tant que keyed-hash message authentication code (code d'authentification de message de hachage à clé) ou hash-based message authentication code (code d'authentification de message basé sur le hachage)), est un type de code d'authentification de message (CAM), ou MAC en anglais (message authentication code), calculé en utilisant une fonction de hachage cryptographique en combinaison avec une clé secrète. Comme avec n'importe quel CAM, il peut être utilisé pour vérifier simultanément l'intégrité de données et l'authenticité d'un message.
Taille de bloc (cryptographie)En cryptologie moderne, la cryptographie symétrique se divise en deux catégories : le chiffrement par bloc et le chiffrement par flot. Les chiffrements par bloc travaillent sur des blocs de bits dont la longueur est fixe. La taille de bloc se réfère au nombre de bits présents dans le bloc traité par l'algorithme. Le bloc en clair est transmis à l'algorithme de chiffrement qui va produire un bloc de même taille mais chiffré. La sortie ne peut pas être plus courte que l'entrée puisque le système doit être inversé lors du déchiffrement (contrairement aux fonctions de hachage).
Nonce (cryptographie)En cryptographie, un nonce est un nombre arbitraire destiné à être utilisé une seule fois. Il s'agit souvent d'un nombre aléatoire ou pseudo-aléatoire émis dans un protocole d'authentification pour garantir que les anciennes communications ne peuvent pas être réutilisées dans des attaques par rejeu. Le mot nonce peut également désigner un vecteur d'initialisation. Les nonces peuvent aussi être utilisés dans des fonctions de hachage cryptographiques, en particulier en relation avec des preuves de travail.
Vecteur d'initialisationEn cryptographie, un vecteur d'initialisation (en anglais initialization vector ou IV) est un bloc de bits combiné avec le premier bloc de données lors d'une opération de chiffrement. Il est utilisé dans le cadre des modes d'opération d'un algorithme de chiffrement symétrique par blocs ou pour un chiffrement par flux comme RC4. Dans certains cryptosystèmes, le vecteur est généré de manière aléatoire puis transmis en clair avec le reste du message. Dans d'autres systèmes, on peut utiliser une métadonnée comme le numéro de inode du fichier chiffré.
Cryptographie quantiqueLa cryptographie quantique consiste à utiliser les propriétés de la physique quantique pour établir des protocoles de cryptographie qui permettent d'atteindre des niveaux de sécurité qui sont prouvés ou conjecturés non atteignables en utilisant uniquement des phénomènes classiques (c'est-à-dire non-quantiques). Un exemple important de cryptographie quantique est la distribution quantique de clés, qui permet de distribuer une clé de chiffrement secrète entre deux interlocuteurs distants, tout en assurant la sécurité de la transmission grâce aux lois de la physique quantique et de la théorie de l'information.