Olivier MartinOlivier J.F. Martin a obtenu le diplôme (M.Sc.) et le doctorat en physique de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en 1989, respectivement 1994. En 1989 il a rejoint le laboratoire de recherche d'IBM à Rüschlikon près de Zurich, où il a étudié les propriétés optiques et thermiques des lasers semiconducteur. Entre 1994 et 1997 il était collaborateur scientifique de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (ETHZ). En 1997 il a reçu une bourse Profil du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNSRS) lui permettant de mettre sur pied un groupe de recherche indépendant. Entre 1996 et 1999, Olivier Martin a passé plus d'une année et demi aux U.S.A. comme collaborateur invité de l'Université de Californie à San Diego. En 2001 il a reçu une bourse de professeur assistant du FNSRS et devint professeur de Nano-optique à l'ETHZ. En 2003 il a été nommé professeur de nanophotonique et de traitement optique du signal à l'EPFL où il dirige actuellement le laboratoire de Nanophotonique & Métrologie.
Luc ThévenazDe nationalité suisse et né à Genève, Luc Thévenaz a obtenu en 1982 le diplôme de physicien, mention astrophysique, de l'Université de Genève et le doctorat ès sciences naturelles, mention physique, en 1988 de l'Université de Genève. C'est durant ces années de thèse qu'il a développé son domaine d'excellence, en l'occurrence les fibres optiques et leurs applications. En 1988, Luc Thévenaz a rejoint l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), où il dirige actuellement un groupe de recherche en photonique, notamment en optique dans les fibres et dans les capteurs. Ses domaines de recherche couvrent les capteurs à fibre optique basés sur la diffusion Brillouin, l'optique non-linéaire dans les fibres, la lumière lente et rapide et la spectroscopie laser dans les gaz. Ses réalisations principales sont: - l'invention d'une configuration innovante pour les capteurs répartis Brillouin, basée sur l'emploi d'une seule source laser, ce qui lui donne une grande stabilité intrinsèque et qui a permis de réaliser les premières mesures hors laboratoire avec ce type de capteur; - le développement d'un capteur de gaz à l'état de traces, basé sur une détection photoacoustique et utilisant une source laser à semi-conducteur dans le proche infra-rouge, pouvant détecter une concentration du gaz au niveau du ppb; - la première démonstration expérimentale de lumière lente et rapide dans les fibres optiques qui puissent être contrôlées par un autre faisceau lumineux, réalisées à température ambiante et fonctionnant à n'importe quelle longueur d'onde grâce à l'exploitation de la diffusion Brillouin. La première vitesse de groupe négative dans les fibres a aussi été démontrée selon le même principe. En 1991, il a visité l'Université PUC de Rio de Janeiro au Brésil, où il a travaillé sur la génération d'impulsions picoseconde avec des diodes laser. En 1991-1992 il a travaillé à l'Université de Stanford aux USA, où il a participé au développement d'un gyroscope basé sur un laser Brillouin à fibre. Il a rejoint en 1998 l'entreprise Orbisphere Laboratories SA à Neuchâtel en Suisse en tant qu'expert scientifique, avec pour tâche de développer des capteurs de gaz à l'état de traces, basés sur la spectroscopie laser photoacoustique. En 1998 and 1999 il a visité le Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) à Daejon en Corée du Sud, où il a travaillé sur des capteurs de courant électrique utilisant un laser à fibre optique. En 2000 il a été un des co-fondateurs de l'entreprise Omnisens SA à Morges en Suisse, qui développe et commercialise de l'instrumentation et des capteurs optiques de pointe. En 2007 il a visité l'Université de Tel Aviv, où il a étudié le contrôle tout-optique de la polarisation de la lumière dans les fibres optiques. Durant l'hiver 2010, il a séjourné à l'Université de Sydney en Australie (CUDOS: Centre for Ultrahigh bandwidth Devices for Optical Systems) où il a étudié les apllications de la diffusion Brillouin stimulée dans les guides d'onde à base de verres chalcogénures. En 2014, il a séjourné à L'Université Polytechnique de Valence en Espagne, où il a travaillé sur les applications photoniques pour les micro-ondes exploitant la diffusion Brillouin stimulée. Il a été membre du Consortium formé pour le projet européen FP7 GOSPEL "Gouverner la vitesse de la lumière", a été Président de l'Action Européenne COST 299 "FIDES: Les fibres optiques pour relever les nouveaux défis de la société de l'information" et est auteur ou co-auteur de quelques 480 publications et 12 brevets. Il est actuellement Coordinateur du projet H2020 Marie Skłodowska-Curie Innovative Training Networks FINESSE (FIbre NErve Systems for Sensing). Il est co-Editeur-en-Chef de la revue "Nature Light: Science & Applications" et Membre du Comité Editorial (Editeur Associé) de la revues suivantes: "APL Photonics" et "Laser & Photonics Reviews". Il a été élevé au rang de "Fellow" par l'IEEE, ainsi que par la Société Optique (OSA).
Pierre JacquotDe nationalité suisse et française, Pierre Jacquot est né en 1947 à Besançon, où il obtient de luniversité de Franche-Comté la maîtrise de physique (1970) et le doctorat en physique (1973). Il est engagé en 1974 au département de génie civil de lEPFL pour développer un laboratoire dédié à l'analyse de déformation de corps solide, fondé sur loptique cohérente, et en particulier l'interférométrie holographique et la métrologie speckle.
La recherche et les mandats le confrontent à des problèmes de détermination du comportement mécanique, de contrôle non destructif, de vérification expérimentale de modèles numériques, de mesure de forme, de caractérisation de propriétés de matériaux, où ces nouvelles techniques optiques prouvent leur efficacité.
En 1978 il est nommé chargé de cours aux départements de génie civil et de physique. Pendant 3 ans, il sera aussi chargé de cours au département de microtechnique. Coordinateur du programme Erasmus Applied optics, il dispense un enseignement de spécialisation à l'Ecole supérieure d'optique, Orsay, à la Scuola di tecnologie ottiche, Nuoro, dans les formations CMOI-SFO et ateliers CNRS Photomécanique, à linstitut CREST de luniversité de Franche-Comté, Belfort. Il est nommé professeur titulaire EPFL en 1996. Il organise à Lausanne la conférence internationale Interferometry in speckle light en 2000. Son groupe et ses activités sont transférés la même année au Laboratoire de métrologie du département délectricité, qui devient en 2003 le Laboratoire de nanophotonique et métrologie.
Ses thèmes de recherche sont les éléments optiques diffractifs, l'analyse numérique d'interférogrammes, l'interférométrie speckle digitale, les méthodes de projection de franges, qui constituent le cadre des sujets de thèse proposés dans son groupe. Les besoins de la pratique orientent ses recherches vers des systèmes capables d'opérer hors du laboratoire, dans les halles d'essais, voire in situ. Dans ce but, il a co-initié le projet Eureka VISILAS d'analyse de déformation de grandes structures dans leur environnement. En collaboration avec lIOA-EPFL, et sous limpulsion de ce dernier, le piégeage et lagrégation optiques à léchelle mésoscopique ont été récemment adjoints aux activités du groupe.
Pierre Jacquot est membre de plusieurs comités scientifiques de conférences et dassociations.