Les effets de la vibration musculaire peuvent généralement persister après la fin de la stimulation. L’extinction de ce post-effet fut étudié durant la marche humaine. Six sujets ont réalisé une tâche locomotrice (six pas successifs) en condition témoin, et après la vibration (70 Hz) bilatérale des tendons d’Achille. La fréquence du pas est augmentée (diminution de la durée de la phase d’appui) alors que la longueur de l’enjambée tend à décroître. La durée relative de la phase d’appui évolue vers les valeurs normales à mesure des répétitions. Ces résultats démontrent que les effets de la vibration persévèrent après la fin de la stimulation. De plus, en raison de la dynamique du processus de ré-adaptation, ils suggèrent que l’entrée proprioceptive musculaire participe au maintien et à la régulation du rythme locomoteur [Muscular vibration effects could usually persist after the end of the stimulation. The extinction of this after-effect was studied during human walk. Six subjects performed a locomotor task (six successive steps) under control, and after bilateral Achilles’ tendon vibration (70 Hz). The step frequency was enhanced (diminution of the stance phase duration) whereas the stride length tended to decrease. The relative duration of the stance phase reached back normal values with repetitions. These results demonstrated that vibration-induced effects persevere after the end of the stimulation. In addition, owing to the dynamic of the re-adaptation process, they suggested that the muscular proprioceptive input could participate in both maintaining and regulating the locomotor rhythm]
Kamiar Aminian, Frédéric Meyer, Grégoire Millet, Mathieu Pascal Falbriard
Auke Ijspeert, Mohamed Bouri, Ali Reza Manzoori, Andrea Di Russo, Sara Messara