Bex | EPFL Graph Search

Bex (be; Beis; Bés) is a municipality in the canton of Vaud, Switzerland, located in the district of Aigle. It is a few kilometers south of its sister town municipality of Aigle. Bex is first mentioned in 574 as in Baccis. Bex is the site of a famous salt mine. The salt deposits in Bex were the first ones discovered in Switzerland. In the 15th century, a salt source is mentioned in the area, but it was not until 1554 that a large deposit was discovered in Panex. Production of the salt began shortly thereafter. In 1582 a salt works was built in Roche. Initially the salt works were run by Bernese patricians, and then foreign nobles. In 1685 the salt mines came under the direct control of the Bernese state. At the beginning of the 18th century it was entrusted to a general director, the most famous one being Albrecht von Haller. To provide wood for the salt works in Roche, in 1695 a forest was planted in the Joux Verte gorge. Starting in the 16th century, natural evaporation was replaced by boiling to speed up salt production. The first tunnels were dug in 1684 to find new salt sources. Salt deposits were discovered in Le Bévieux and Les Devens (both part of the municipality of Bex) and Aigle. The mine at Le Bévieux was still in operation at the beginning of the 21st century. Bex has an area, , of . Of this area, or 26.8% is used for agricultural purposes, while or 33.6% is forested. Of the rest of the land, or 4.6% is settled (buildings or roads), or 0.9% is either rivers or lakes and or 34.2% is unproductive land. Of the built up area, housing and buildings made up 2.0% and transportation infrastructure made up 1.6%. Out of the forested land, 28.1% of the total land area is heavily forested and 2.6% is covered with orchards or small clusters of trees. Of the agricultural land, 4.3% is used for growing crops and 5.8% is pastures, while 2.0% is used for orchards or vine crops and 14.7% is used for alpine pastures. All the water in the municipality is flowing water. Of the unproductive areas, 9.4% is unproductive vegetation, 23.

Construction d’un EMS au cœur du village de Colombier sur Morges

Lucie Perretten

Le travail théorique, Un care pour tous, effectué en amont de ce projet est une recherche principalement sociologique sur la valorisation de la pratique du care et de ses espaces dans les établissements médico-sociaux (EMS). Un des principaux constats a été que l’architecture conditionne fortement la pratique du care à opérer selon un modèle qui promeut l’efficacité et la productivité. Cela se traduit par une hyperfonctionnalité de certains espaces véhiculée par un système organisationnel basé sur la spécialisation des tâches. Cette logique machiniste déshumanise non seulement l’accompagnement de la personne âgée, mais encore les actes de sa vie quotidienne. Le projet présent d’EMS a comme objectif de s’affirmer à travers les qualités sociales du travail du care. Le choix du site s’est porté sur un terrain placé au centre d’un village de la campagne vaudoise, Colombier sur Morges. Le programme de l’EMS se fragmente en plusieurs entités de taille réduite pour retrouver une échelle plus domestique. La création d’une rue tisse le lien entre elles et devient un lieu de rencontre et d’activité non seulement pour les personnes âgées mais aussi pour le voisinage.

2023

L'hymne au Simplon - Interventions ponctuelles pour une mise en valeur d'un système territorial le long du col du Simplon

Emilie Beytrison

Territoire de la nature, des pentes abruptes, de la montagne et de la forêt dense, le Col du Simplon a été colonisé et rendu accessible par des personnages d’envergure comme Gaspard Stockalper et Napoléon Bonaparte qui en ont permis le franchissement: l’un par la réalisation de chemins muletiers et l’autre par la conception de la première route carrossable des Alpes. Les tracés qui en découlent étaient ponctués par une multitude de bâtiments formant un système territorial essentiel pour garantir la traversée du col. Suite à la mise en place de nouvelles infrastructures routières, ces bâtiments ont perdu leur fonction d’origine et se retrouvent aujourd’hui majoritairement à l’abandon. Le projet apporte une réponse possible à cet enjeu. La valorisation du territoire se réalise à travers de modestes interventions dans des lieux emblématiques comme l’Alte Spittel ainsi que deux maisons cantonnières en Italie. Le projet cherche à reconnecter les bâtiments afin de rétablir ce système territorial aujourd’hui considéré désuet mais non dépourvu de signification. Le Col du Simplon avec son histoire, sa géologie et sa flore particulière, est au cœur de toutes les propositions. Ces caractéristiques se matérialisent par des programmes culturels: un théâtre en plein air, une tour d’observation, des lieux d’expositions inattendus à l’intérieur de bâtiments abandonnés ou en ruine… autant d’occasions d’arrêter le regard et de dévoiler le merveilleux qui est sous les yeux de tout le monde.

2020

Ce qu’il y a de « comics » dans les mobilités liées au travail…

Emmanuel Pierre Jean Ravalet

Il est 6 heures et 9 minutes. Martin fixe le réveil. Accoudé dans son lit, il attend la sonnerie avec amusement. L’objectif est de l’éteindre en moins d’une demi-seconde. C’est sa manière à lui de se prouver qu’il maitrise le temps. A 6 heures et 10 minutes, la sonnerie est censurée avant même qu’elle n’ait pu s’exprimer. Il se dirige tranquillement vers la salle de bain, où ses vêtements de la journée l’attendent depuis la veille. Dans la cuisine, Martin allume son smartphone sur le planning de la semaine. Assis sur sa chaise, il est déjà sur la route : Nantes, Rennes et Lyon via Paris. Commercial depuis 26 ans et 10 mois, dans les chaussures depuis 17 ans, Martin est un as du Nubuck, le roi du cuir lisse et du talon compensé. Comme beaucoup, Martin se déplace intensément pour son travail. Il articule tant bien que mal une vie de famille, une vie professionnelle, une vie sociale et des mobilités, fréquentes et parfois lointaines. S’il jongle entre des territoires divers, dans chacun d’eux, il est bien souvent absent… Pendularités de longue durée, absences fréquentes pour voyages professionnelles, relations de couple à distance à cause du travail, les formes de la grande mobilité liées au travail sont multiples, et les arbitrages qui y mènent sont complexes. Ces situations sont plus ou moins bien vécues, certains s’y épanouissent, d’autres en souffrent et s’y enlisent, comme dans un sable « mouvant »… Cette conférence, c’est l’histoire d’une recherche qui a débuté en 2006 et qui a duré huit ans, impliquant une vingtaine de chercheurs dans six pays européens. Mais c’est aussi l’histoire d’une bande-dessinée, qui met en dessins les résultats-clés de cette recherche, dans le quotidien de six personnages, six grands mobiles dont Martin.

2016