Saint-Maurice est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district homonyme dont elle est le chef-lieu.
Le territoire de Saint-Maurice s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives .
vignette|gauche|Vue de Saint-Maurice au .
Habitée dès l'Antiquité, elle était connue à l'époque romaine sous le nom d’Agaune (Acaunum).
Lieu du légendaire massacre de la légion thébaine, elle a pris le nom de son chef, Maurice, Noir venu d'Égypte.
Elle est le siège d'une importante abbaye, l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune, fondée en 515 sur le lieu de la tombe des martyrs de la Légion thébaine. C'est le plus ancien monastère d'Occident en activité sans réelle interruption.
Avant le , la passe de Saint-Maurice (clusa Santi Mauritii) est défendue par une porte que doit emprunter la seule route traversant ce défilé. Un péage y est établi, le château de Saint-Maurice et sur le roc voisin s'élève une tour ronde servant à signaler les convois de pèlerins.
Au , Saint-Maurice est la capitale de la Bourgogne transjurane.
Depuis le début du , la ville abrite un couvent de frères mineurs capucins. C'est durant l'été et l'automne 1602 que les premiers capucins (ils ne sont que deux) prêchent dans le Chablais valaisan. Ils venaient de Thonon et étaient envoyés par François de Sales, afin de repousser le protestantisme hors du Valais. Ils s'installent dans un premier temps en dehors de la ville (maison et chapelle de Saint-Laurent, dès 1611), puis construisent leur propre couvent, à l'intérieur des murs cette fois, dès 1639. L'église est consacrée le . Une communauté de capucins occupe toujours les lieux.
Le , un grand incendie détruit la ville. Le feu était parti de l'abbaye.
Elle est la première ville du Valais à planter un arbre de la liberté. Le , Michel Ange Mangourit, chargé d'affaires (résident) de la République française arrive à Saint-Maurice.