Muscat Blanc à Petits Grains | EPFL Graph Search

Muscat Blanc à Petits Grains is a white wine grape of Greek origin that is a member of the Muscat family of Vitis vinifera. Its name comes from its characteristic small berry size and tight clusters. It is known under a variety of local names such as Moscato bianco, Muscat blanc, Muscat Canelli, Muscat de Frontignan, Muscat de Lunel, Muscat d'Alsace, Muskateller, Moscatel de Grano Menudo, Moscatel rosé and Sárgamuskotály. While technically a white grape, there are strains of Muscat Blanc à Petits Grains vines that produce berries that are pink or reddish brown. The same vine could potentially produce berries of one color one year and a different color the next. These strains are more prevalent in Australia, where the grape is also known as Frontignac and Brown Muscat. South Africa's Muskadel strain tends to show the same darker characteristics. Variants where the differing grape colour is stable are typically classified as separate grape varieties Muscat Rouge à Petit Grains for red skin colour and Muscat Rose à Petit Grains for pink skin colour. In Greece, the grape is found on the island of Samos and near Patras in the Peloponnese. On Samos, it produces a Vin Doux Naturel, aromatic dry white wines and a Liastos or straw wine. The high quality wines come from vineyards between 500 and 1000 metres above sea level. Near Patras it is used to produce a Vin Doux Naturel. In Italy, the grape is the most widely planted member of the Muscat family and is most commonly known as Moscato Bianco. It is the oldest known variety grown in Piedmont and is the primary component of the Asti and Moscato d'Asti wines, as well as for the aromatized and fortified vermouths. It is also commonly used for fortified dessert wines as well as the semi-sparkling Frizzante. In France, the grape is used as a blending grape with Grenache blanc and Muscat of Alexandria in vins doux naturels wines from the Frontignan area such as Banyuls, Côtes d'Agly, Grand Roussillon, Rivesaltes and St-Jean de Minervois.

Ancré au Léman: la réappropriation des débarcadères comme révélateur identitaire

Depuis que la ligne du Tonkin a été réhabilitée, il est possible de faire le tour du Léman par le train. Ce geste a définitivement ancré la volonté d’unifier le bassin lémanique. Petit à petit, des éléments jusqu’alors insignifiants prennent sens à l’échelle du lac. Certains débarcadères, il y a peu saturés, ont fait l’objet de divers développements pour le transport lacustre. D’autres, autrefois desservis par bateaux, ont été soumis à diverses réhabilitations, offrant ainsi de nouveaux espaces publics aux habitants d’ici et d’ailleurs. Certains éléments sont semblables à ceux des débarcadères encore exploités dans d’autres villes lémaniques, tel un héritage du transport lacustre. « Tout y est différent mais tout est resté similaire » commente la doyenne du village en pointant du doigt le panneau où est indiqué le nom du débarcadère. Elle est assise sur un pilier d’amarrage aujourd’hui transformé en mobilier urbain et regarde de l’autre côté du lac. Depuis Meillerie, le phare du débarcadère de Vevey est visible. Sa lumière orange annonce une tempête prochaine. A 5 km, une même structure permet l’extension du débarcadère. Elle offre une liberté de configuration spatiale nécessaire à chacun des contextes spécifiques, permettant ainsi de protéger leur genius loci. Depuis Tourronde, les bateaux de la ligne N1 semblent complets. Les frontaliers rentrent chez eux. Ici aussi la vie s’active. Des échanges se font entre pêcheurs, baigneurs et promeneurs, qui investissent chacun cet objet urbain à leur façon, selon leurs besoins et leurs envies respectifs.

2023

L'architecture incrementaliste au service du savoir-vivre

Caroline Dionne

Lucien Kroll se définit comme un « architecte urbaniste » motivé par les pratiques humaines et écologiques. Avec Simone Kroll, jardinière, coloriste et potière, l’atelier bruxellois Lucien Kroll explore depuis plus de cinquante ans les possibles qu’offre la cohabitation urbaine, dans une optique de partage où l’usager devient artisan de son propre habitat. Les processus qu’ils mettent en place façonnent, petit à petit et au fil du temps, des paysages à mille lieues de la « carte postale » : des espaces de vie hospitaliers, habités et habitables, au coeur desquels la culture peut trouver sa voix.

2013