Nicolas Lemery | EPFL Graph Search

Nicolas Lémery (or Lemery as his name appeared in his international publications) (17 November 1645 – 19 June 1715), French chemist, was born at Rouen. He was one of the first to develop theories on acid-base chemistry. After learning pharmacy in his native town he became a pupil of Christophe Glaser in Paris, and then went to Montpellier, where he began to lecture on chemistry. He next established a pharmacy in Paris, still continuing his lectures, but following 1683, being a Calvinist, he was obliged to retire to England. In the following year he returned to France, and turning Catholic in 1686 was able to reopen his shop and resume his lectures. He died in Paris on 19 June 1715. Lemery did not concern himself much with theoretical speculations, but holding chemistry to be a demonstrative science, confined himself to the straightforward exposition of facts and experiments. In consequence, his lecture-room was thronged with people of all sorts, anxious to hear a man who shunned the barren obscurities of the alchemists, and did not regard the quest of the philosopher's stone and the elixir of life as the sole end of his science. Of his Cours de chymie (1675) he lived to see 13 editions, and for a century it maintained its reputation as a standard work. In 1680, using the corpuscular theory as a basis, Lemery stipulated that the acidity of any substance consisted in its pointed particles, while alkalis were endowed with pores of various sizes. A molecule, according to this view, consisted of corpuscles united through a geometric locking of points and pores. His other publications included Pharmacopée universelle (1697), Traité universel des drogues simples (1698), Traité de l'antimoine (1707), together with a number of papers contributed to the French Academy, one of which offered a chemical and physical explanation of underground fires, earthquakes, lightning and thunder.

"Addio Lugano bella". Revalorisation de trois fragments de la ville de Lugano et de son espace public

Francesca Bianchi

La périphérie de la ville de Lugano, loin du lac et du centre historique, se caractérise par un espace public amorphe et discontinu, souvent le résultat de constructions se trouvant au centre des parcelles. Pour contraster ce phénomène, le projet propose trois interventions différentes dans la ville. Le premier projet concerne le réaménagement d’un îlot pour permettre une nouvelle circulation. L’îlot peut être traversé de plusieurs cotés et depuis le fleuve, il est possible de rejoindre directement le nouveau jardin potager. Celui-ci se trouve entre les murs de l’ancienne déchèterie de la ville et il est entouré par un portique continu en bois, sous lequel le visiteur peut contempler la végétation qui pousse. Un peu plus loin, dans la cour d’un complexe qui accueille des logements et un garage, le deuxième projet propose une nouvelle façade pour la ville. Cette nouvelle structure en brique redéfinit les limites d’intérieur et d’extérieur de la cour existante et introduit une terrasse collective à tous les étages, connectée avec un nouvel ascenseur, actuellement inexistant. Le troisième projet complète un îlot de plusieurs immeubles et revalorise sa cour intérieure, actuellement utilisée comme parking. Le nouvel immeuble se caractérise par sa verticalité et sa composition typologique. Le séjour, qui se trouve dans la partie en maçonnerie, est directement lié à la salle à manger et à la terrasse qui se trouvent sur une structure métallique légère et transparente.

2020

Transformer vers le haut

Sophie Lufkin

Comment encourager la ville à se transformer sur elle-même ? Plusieurs modalités sont susceptibles d’aider la ville à acquérir la faculté de se densifier à l’intérieur de ses propres limites. Si des opérations de renouvellement urbain, à l’instar des régénérations de friches industrielles, sont l’opportunité de repenser dans un temps court des portions conséquentes du tissu urbain, d’autres mécanismes plus circonscrits, à l’instar du remplissage des interstices (« dents creuses ») et de l’agrandissement ou la substitution des immeubles existants, offrent l’avantage d’interventions ponctuelles qui n’engendrent pas de mutation radicale à l’échelle du quartier. Parmi ce deuxième type de stratégies plus ciblées, l’extension verticale des bâtiments présente bon nombre d’atouts.

Office romand de Lignum2020

L'architecture incrementaliste au service du savoir-vivre

Caroline Dionne

Lucien Kroll se définit comme un « architecte urbaniste » motivé par les pratiques humaines et écologiques. Avec Simone Kroll, jardinière, coloriste et potière, l’atelier bruxellois Lucien Kroll explore depuis plus de cinquante ans les possibles qu’offre la cohabitation urbaine, dans une optique de partage où l’usager devient artisan de son propre habitat. Les processus qu’ils mettent en place façonnent, petit à petit et au fil du temps, des paysages à mille lieues de la « carte postale » : des espaces de vie hospitaliers, habités et habitables, au coeur desquels la culture peut trouver sa voix.

2013