Vue de l'évolution centrée sur les gènesvignette|Richard Dawkins La vue de l'évolution centrée sur les gènes, théorie de la sélection par les gènes ou du gène égoïste (en) est une conséquence de la théorie de l’évolution par sélection naturelle de Charles Darwin. Elle s’appuie sur le résultat de différentes recherches visant à expliquer l’apparition de traits altruistes chez les êtres vivants. Les contributeurs à ces recherches sont J. B. S. Haldane qui a étudié l’altruisme dans les populations, des biologistes de l’évolution et des sociobiologistes comme Robert Trivers.
Sélection de groupevignette|En 1994, et , propose la théorie de la sélection multi-niveaux, illustrée par l'emboîtement de poupées russes. La sélection naturelle pourrait s'exercer au niveau du gène, de la cellule, de l'organisme ou du groupe La sélection de groupe est une généralisation de la théorie de l'évolution par voie de sélection naturelle de Darwin, selon laquelle un groupe d'organismes qui coopèrent fonctionne mieux, à terme, qu'un groupe dont les membres sont en compétition.
Sélection de parentèleLa est une théorie permettant d'expliquer l'apparition, au cours de l'évolution, d'un comportement altruiste chez des organismes vis-à-vis d'autres organismes. Elle affirme, en général, que les instincts altruistes augmentent avec l'apparentement sous l'effet de la sélection naturelle. La sélection de parentèle permet d'expliquer l'origine des comportements altruistes au sein des sociétés animales. Cette théorie fut développée en 1964 par le biologiste anglais William Donald Hamilton et le premier résultat théorique d'importance fut produit par le biologiste américain George Price en 1970 et publié dans Nature.
EusocialitéL'eusocialité est un mode d'organisation sociale chez certains animaux suivant lequel un même groupe d'individus vivant ensemble est divisé en castes d'individus fertiles et non fertiles. Les individus fertiles sont chargés de la reproduction tandis que les autres s'occupent de les nourrir et de les protéger, accordant ainsi aux petits, plus nombreux, une plus grande chance de survie. À long terme, le fait que tout individu du groupe travaille pour la colonie et non pour lui-même engendre un superorganisme, par exemple, une fourmilière.
Altruisme (biologie)En biologie, l'altruisme fait référence au comportement d'un individu qui augmente la valeur sélective (ou fitness) d'un autre individu tout en diminuant sa propre fitness. L'altruisme en ce sens est différent du concept philosophique d'altruisme, dans lequel une action ne serait qualifiée "d'altruiste" que si elle était faite avec l'intention consciente d'aider autrui. Au sens comportemental, il n'y a pas de telle exigence.
Valeur sélective inclusiveEn biologie évolutive et en psychologie évolutionniste, la valeur sélective inclusive (inclusive fitness en anglais) est la somme des valeurs sélectives classiques d'un organisme (le nombre de ses propres enfants qu'elle prend en charge et le nombre d'équivalents de ses propres enfants pris en charge, que l'on va considérer comme vivant dans la population par son soutien). Ce modèle est plus généralisé que la sélection de parentèle stricte, qui exige que les gènes partagés soient identiques par descendance.
Altruisme réciproqueL'altruisme réciproque dans le cadre de la biologie de l'évolution caractérise une coopération altruiste entre deux organismes, reposant sur l'aide proposée à perte et sans condition par chacun des organismes, et créant un bénéfice commun. Selon la théorisation du concept, proposée en 1971 par le biologiste et sociobiologiste américain Robert Trivers, cette notion d'altruisme caractérise le fait : qu'un organisme exerce une action bénéfique envers un autre sans pouvoir en obtenir un retour direct ou contrôlé, que lorsqu'un ou plusieurs autres organismes font de même, ces pratiques créent une situation favorable.
Sociobiologiealt=Edward O. Wilson en 2007, auteur de Sociobiology: The New Synthesis (1975)|vignette|Edward Osborne Wilson en 2007, auteur de Sociobiology: The New Synthesis (1975) La sociobiologie est une discipline étudiant les bases biologiques présumées des comportements sociaux répertoriés dans le règne animal. L'un de ses fondateurs, Edward Osborne Wilson, lui donnait pour objectif . En sa qualité de synthèse, elle fait appel à un vaste rassemblement des savoirs sur l'évolution des espèces.
Théorie évolutive des jeuxLa théorie évolutive des jeux, appelée aussi théorie des jeux évolutionniste, est l'application de la théorie des jeux à l'étude de l'évolution de populations en biologie. Elle définit un cadre de compétitions, de stratégies et d'analyses dans lequel la compétition darwinienne peut être modélisée. Elle a vu le jour en 1973 avec la formalisation par John Maynard Smith et George R. Price des compétitions, analysées en tant que stratégies, et des critères mathématiques qui peuvent être utilisés pour prédire les résultats des stratégies concurrentes.
Théorie du signal (biologie)vignette| Le comportement de stotting (des sauts sur place) d'un springbok (Antidorcas marsupialis) signale à ses éventuels prédateurs (comme les guépards) qu'il est jeune et en bonne santé et qu'il ne vaut donc pas la peine d'être chassé : c'est un signal honnête (puisqu'il est effectivement difficile d'imaginer que l'individu puisse manifester ce comportement en étant diminué). Dans le cadre de la biologie évolutive, la théorie du signal est une approche théorique examinant la communication entre les individus, à la fois au sein des espèces et entre les espèces.